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Sanctions pour les rendez-vous médicaux non-honorés : la ministre de la Santé soutient la "philosophie", mais pointe des difficultés
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/11/2024 à 14:20

L'Assurance maladie "ne peut pas savoir qu'il y a rendez-vous" et donc sanctionner quand il n'est pas honoré, a expliqué Geneviève Darrieussecq.

Geneviève Darrieussecq à Paris, le 19 novembre 2024. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Geneviève Darrieussecq à Paris, le 19 novembre 2024. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Les rendez-vous médicaux non honorés sont "une vraie difficulté", a estimé mardi 26 novembre la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq, qui soutient la "philosophie" de la "taxe lapin". Mais elle a souligné une "difficulté de mise en œuvre".

"La philosophie de la taxe lapin, moi je la défends" a-t-elle dit sur Public Sénat . "Je peux vous dire qu'en tant que professionnelle de santé ayant exercé", les rendez-vous non honorés sont "une vraie difficulté", a-t-elle indiqué.

Mais "il y a une difficulté de mise en œuvre", a-t-elle poursuivi, dans la mesure ou l'Assurance maladie "ne peut pas savoir qu'il y a rendez-vous" et donc sanctionner quand il n'est pas honoré , a-t-elle dit.

"Les patients arbitrairement pénalisés" ?

"Je sais que le Sénat est très attaché" à la mise en œuvre d'une telle pénalité, et "nous allons faire en sorte de voir comment potentiellement on peut l'appliquer", a-t-elle poursuivi.

Le Sénat a voté vendredi pour l'instauration d'une taxe à la charge de ces "poseurs de lapin", contre l'avis du gouvernement. La chambre haute, qui adopte cette mesure depuis plusieurs années sans la voir aboutir, a voté un amendement au projet de budget de la Sécu 2025 pour mettre à la charge de l'assuré "une somme forfaitaire définie par décret" lorsqu'il n'honore pas son rendez-vous chez le médecin.

Pendant les débats, Geneviève Darrieussecq s'est opposée à l'adoption de la mesure proposée par les sénateurs, invoquant notamment le "risque que les patients soient arbitrairement pénalisés" .

L'ancien Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé la création dès 2025 d'une telle taxe. Mais le dossier a été suspendu par la dissolution survenue au printemps.

2 commentaires

  • 26 novembre 14:49

    balourme ; vous serez sans doute ravi d'avoir un jour un rdv en urgence et de faire attendre les autres si cela s'impose , sans compter le fait que le médecin ne peut pas maîtriser le temps d'écoute du patient .


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