Depuis juin 2022, la France est entrée en « économie de guerre. » C'est l'expression choisie à l'époque par Emmanuel Macron, qui invitait les entreprises de défense à « aller plus vite, plus fort, au moindre coût ».
Certaines entreprises en ont vu les bénéfices. Comme Delair, basé à Labège près de Toulouse, où le ministre des Armées Sébastien Lecornu était en déplacement ce jeudi 29 février. Ce fabricant de drones a doublé ses effectifs et triplé sa production en quelques mois. « C'est une vitrine de l'économie de guerre, capable de tenir des délais avec des prix raisonnables », s'est félicité le ministre des Armées.
Cela devrait encore s'accélérer puisque la France va commander 100 munitions téléopérées (ou drones kamikazes) à Delair, qui seront ensuite livrées à l'Ukraine cet été, ainsi que 2 000 autres pour les armées françaises et ukrainiennes en 2024 et 2025. 150 exemplaires ont déjà été livrés à Kiev ces derniers mois.
Bientôt un « un temps 2 de l'économie de guerre »Si l'entreprise toulousaine a tiré les bénéfices de la politique de « l'économie de guerre », ce n'est pas le cas de toutes les entreprises de défense, toutes n'ayant pas la capacité de monter en production. Il s'agit surtout de petites et moyennes entreprises qui rencontrent des problèmes d'accès aux matières premières ou aux crédits.
La France n'a toujours pas basculé vers l'économie de... Source LePoint.fr
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