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Sobriété énergétique : ne pas baisser le chauffage "encore plus" mais "partout", plaide Pannier-Runacher
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/11/2023 à 10:17

Après les appels de l'an dernier, la ministre souhaite désormais mettre l'accent sur la "chasse au gaspillage".

(illustration) ( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

(illustration) ( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )

Interrogé sur la nécessité d'efforts supplémentaires sur le front de la sobriété énergétique, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a plaidé pour la chasse aux consommations superflues, après un hiver 2022-2023 pendant lequel les Français avaient dans leur grande majorité baissé la température.

Huit foyers français sur 10 (79%) ont ainsi dit avoir restreint leur chauffage l’hiver dernier pour limiter leurs factures, un taux inédit, dans un contexte de forte hausse des prix de l'énergie, selon le baromètre annuel du Médiateur de l'énergie, publié mi-octobre. Ce taux, qui était de 69% en septembre 2022 et 53% en 2020, n’a jamais été aussi élevé, souligne le Médiateur.

Le grand chantier du pilotage énergétique des bâtiments

Désormais, "Il ne s'agit pas de baisser le chauffage encore plus, il s'agit de le baisser partout", a lancé Agnès Pannier-Runacher, sur le plateau de franceinfo , vendredi 3 novembre.

"Lorsqu'on dit que chauffer à 19 degrés permet d'avoir un meilleur confort de vie, de mieux dormir notamment, et qu'en même temps on s'aperçoit qu'il y a encore des zones où l'on chauffe à 22 ou 23 degrés (...), on a énormément de progrès à faire!", estime la ministre, qui mentionne notamment le cas des bâtiments chauffés ou ventilés alors qu'ils ne sont pas occupés. "Seulement 6% des bâtiments ont une gestion technique qui permettent de piloter l'énergie", pointe t-elle par ailleurs.

Réduire pour le deuxième hiver de suite la consommation de gaz, d'électricité et de carburants en France s'annonce difficile faute d'avoir anticipé les investissements, soulignent responsables et observateurs de l'approvisionnement énergétique.

L'an dernier, les messages de sobriété ont d'autant plus porté que l'envolée des tarifs dans toute l'Europe a poussé les ménages et les entreprises à se restreindre d'eux-mêmes. Mais peut-être moins en France qu'ailleurs, en raison du "bouclier" financé par l'Etat qui a permis de limiter les hausses de tarif: selon l'institut Bruegel, la France est dans la deuxième moitié des pays européens ayant le plus économisé de gaz en 2022.

Mi-octobre, le ministère de la Transition énergétique a relancé avec de nombreux intervenants, de Google France aux représentants des salles de cinéma ou du bâtiment. Pourra-t-on faire plus cet hiver? "Je ne suis pas certain qu'on soit capable de franchir dans deux mois une marche supplémentaire", estime Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz. "L'hypothèse est plutôt le maintien du niveau de consommation observé l'année dernière", avait-il estimé.

20 commentaires

  • 04 novembre 08:48

    La femme l'avenir de l'homme... !


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