
Philippe Baptiste à Paris, le 29 janvier 2025. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
"Le budget des universités dans le projet de loi de finances 2025, c'est 300 millions d'euros d'augmentation par rapport à l'an dernier. Les nouvelles charges rajoutées sur les universités cette année seront couvertes", a assuré le ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste dans Le Parisien ce vendredi 7 février.
"Il y a d'autres leviers." Malgré les difficultés économiques de nombreuses universités en France, le ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste ne prévoit pas d'augmentation des frais d'inscription "pour les licences et masters" pour le moment, affirme-t-il dans Le Parisien daté de ce vendredi 7 février.
S'il réfute tout "tabou" sur d'éventuels frais d'inscription différenciés, il affirme que "ce n'est pas un sujet sur lequel on peut avancer à l'échelle du pays sans un débat préalable. On parle là d'un changement de modèle très profond", explique-t-il dans un entretien au quotidien. A la question de savoir où trouver des nouveaux financements pour les nombreuses universités en France en difficultés économiques, le ministre répond que "certaines universités ont déjà des ressources propres élevées comme PSL (Paris Sciences Lettres)".
Un secteur "au bord de la rupture"
"Les diplômes d'établissements permettent d'avoir une autonomie importante sur les droits d'inscription. Mais il y a d'autres leviers comme l'apprentissage, la formation continue, les partenariats locaux ou les financements pour la recherche qui offrent des sources de revenus non négligeables", argumente Philippe Baptiste. Il assure par ailleurs que "le budget des universités dans le projet de loi de finances 2025, c'est 300 millions d'euros d'augmentation par rapport à l'an dernier. Les nouvelles charges rajoutées sur les universités cette année seront couvertes".
Les organisations étudiantes et l'intersyndicale appellent mardi à une journée de mobilisation contre des coupes budgétaires dans le budget du gouvernement Bayrou et contre des augmentations de frais d'inscription pour l'enseignement à distance ou les étudiants étrangers envisagées dans certaines universités. En décembre, les syndicats de l'enseignement supérieur et organisations étudiantes avaient déjà manifesté devant le ministère pour attirer l'attention sur un secteur "au bord de la rupture".
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