par Nandita Bose et Trevor Hunnicutt
La vice-présidente américaine Kamala Harris va accepter formellement jeudi d'être la candidate du parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre dans un discours prononcé en clôture de la convention nationale du parti.
Elle profitera également de sa prise de parole pour se démarquer du candidat républicain à la Maison blanche, Donald Trump.
"A bien des égards, Donald Trump n'est pas un homme sérieux. Un retour de Donald Trump à la Maison blanche aurait toutefois de très sérieuses conséquences", dira Kamala Harris, selon des extraits de son discours diffusés à l'avance.
De nombreuses personnalités se sont succédé durant les quatre jours de la convention nationale du Parti démocrate, organisée à Chicago, dans l'Etat de l'Illinois. La chanteuse Beyoncé devrait notamment se produire sur scène jeudi, selon le site spécialisé dans les célébrités TMZ.
Kamala Harris est apparue comme possible candidate du parti démocrate au scrutin de novembre lorsque l'actuel président américain Joe Biden a été poussé par ses alliés à mettre fin à sa campagne de réélection.
Si elle remportait l'élection, Kamala Harris deviendrait la première femme à être élue à la présidence des Etats-Unis.
L'ancienne procureure générale de Californie, âgée de 59 ans, devrait évoquer sa jeunesse comme fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne lors de son discours, et détailler ses projets pour lutter contre la hausse du coût de la vie et pour faire avancer les libertés, dont le droit à l'avortement, ont fait savoir des conseillers.
Evidentes de longue date, les ambitions de Kamala Harris avaient été mises à mal autant par les errements de sa campagne en 2020 que par les remous connus durant son mandat de vice-présidente.
"Lors de cette élection, notre pays à une opportunité précieuse, fugace, de dépasser l'amertume, le cynisme et les batailles du passé. L'opportunité d'esquisser une nouvelle voie, pas en tant que membres d'un parti ou d'un groupe, mais en tant qu'Américains", a-t-elle dit.
Préparé depuis des semaines, le discours de Kamala Harris devrait inclure des projets de baisse d'impôts pour la plupart des Américains, des éléments de politique étrangère et le récit de témoignages de femmes affectées par l'interdiction du recours à l'IVG imposée dans plusieurs Etats américains.
Kamala Harris doit encore présenter l'essentiel de sa vision pour le pays, alors que les républicains estiment que les démocrates ont passé plus de temps à critiquer Donald Trump qu'à décrire la façon dont ils gouverneraient.
Parmi les orateurs attendus jeudi figure notamment Adam Kinzinger, ancien élu républicain de la Chambre des représentants qui avait été l'un des rares membres de son parti à avoir voté en faveur de la destitution de Donald Trump lorsque celui-ci était à la Maison blanche.
(avec la contribution de Nathan Layne, rédigé par Andy Sullivan; version française Camille Raynaud)
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