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Valdunes: les salariés en grève reçus à la préfecture
information fournie par Boursorama avec AFP 21/02/2024 à 08:30

Des salariés de la société Valdunes assistent à une manifestation contre une éventuelle fermeture de leur usine lors la visite d'Emmanuel Macron à Dunkerque (nord de la France), le 12 mai 2023. ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

Des salariés de la société Valdunes assistent à une manifestation contre une éventuelle fermeture de leur usine lors la visite d'Emmanuel Macron à Dunkerque (nord de la France), le 12 mai 2023. ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

Des salariés de Valdunes, en grève pour exprimer leur inquiétude sur le plan social à venir chez le dernier fabricant français de roues de trains, susceptible d'être repris par Europlasma, ont indiqué avoir obtenu mardi à Valenciennes (Nord) des "garanties de reclassement".

Environ 130 salariés sur 300 pourraient être concernés.

Etat et région Hauts-de-France "s'engagent à ce que personne ne soit laissé sur le carreau, chaque salarié aura des solutions de reclassement et de formation", a dit à l'AFP Maxime Savaux, secrétaire CGT du CSE de Valdunes.

Ils "se sont engagés à mettre le paquet" et "nous ont donné des garanties", a-t-il ajouté, après une rencontre entre une délégation de salariés et des représentants de l'Etat et de la région en sous-préfecture de Valenciennes.

Des salariés de Valdunes mènent depuis lundi une grève sur les deux sites de l'entreprise, à Leffrinckoucke, à côté de Dunkerque, et Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes.

Une cinquantaine d'entre eux se sont regroupés devant la sous-préfecture de Valenciennes mardi après-midi.

Lâché par son actionnaire chinois et placé en redressement judiciaire, Valdunes fait l'objet d'une unique offre de reprise par le groupe français Europlasma, qui porte sur les deux sites mais pourrait aboutir à la suppression de 130 postes sur environ 300.

Une rencontre est prévue mercredi matin entre représentants du personnel, Europlasma et ministère de l'Economie, cette fois sur les contours du projet du repreneur.

Les salariés sont ensuite appelés à s'exprimer en assemblée générale sur une possible poursuite de la grève, leur a indiqué Maxime Savaux à la sortie de la réunion en sous-préfecture de Valenciennes.

Le mouvement a mis mardi matin "totalement à l'arrêt" la production sur le site de Trith-Saint-Léger selon la CGT, tandis que le directeur général adjoint François Demilly reconnaissait une activité "au ralenti".

Ce dernier dit comprendre l'inquiétude des salariés mais assure qu'"Europlasma a un réel projet associant traitement de déchets, production d'énergie et production pour l'industrie lourde".

"Il faut qu'on reparte sur des bases plus saines, qu'on arrête de perdre un million d'euros par mois", insiste-t-il.

Pour la CGT, Maxime Savaux juge lui aussi le projet d'Europlasma "cohérent". "Le traitement des déchets pour produire de l'énergie et produire des +roues vertes+ nous permettrait d'être les premiers sur le marché européen à le faire", souligne-t-il.

La reprise de Valdunes par Europlasma doit être étudiée lors d'une première audience au tribunal de commerce de Lille le 28 février.

Valdunes est devenu au fil des mois un symbole de souveraineté industrielle en France, pour lequel le président de la République Emmanuel Macron a promis de se battre "jusqu'au dernier quart d'heure".

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