Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

André en redressement judiciaire : le tribunal de commerce de Nanterre ordonne la poursuite de la période d'observation
information fournie par Boursorama avec Media Services 31/03/2023 à 14:41

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

André, enseigne plus que centenaire, avait été la première entreprise de la distribution à avoir été placée en redressement judiciaire en raison de la crise du Covid-19, qui avait laissé ses magasins fermés pendant de longs mois.

L'enseigne de chaussures André, placée en redressement judiciaire début février, "dispose de capacités de financement suffisantes", selon le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ce dernier a ordonné la poursuite de la période d'observation jeudi 30 mars. La période d'observation de la société avait été fixée à 6 mois.

André a été repris en 2020 par l'entreprise 1Monde9 de François Feijoo, lui-même ancien PDG de l'enseigne. Le 27 janvier, 1Monde9 a déclaré la cessation de ses paiements et demandé l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire.

André, première entreprise de la distribution à avoir été placée en redressement judiciaire en raison de la crise sanitaire

1Monde9, basée à Puteaux dans les Hauts-de-Seine, emploie 280 salariés et revendique un chiffre d'affaires hors taxes annuel d'un peu moins de 31 millions d'euros. Au moment de la reprise en 2020, François Feijoo n'a gardé que 55 magasins (sur 180 points de vente alors) et 13 affiliés. Son plan de reprise prévoyait alors le licenciement d'un peu moins de 200 emplois.

André, enseigne plus que centenaire, avait été la première entreprise de la distribution à avoir été placée en redressement judiciaire en raison de la crise du Covid-19, qui avait laissé ses magasins fermés pendant de longs mois. Elle était auparavant détenue par le site de vente en ligne Spartoo, et encore plus tôt, par l'ancien fleuron du textile français Vivarte, qui s'appelait d'ailleurs à l'origine groupe André.

André fait partie de la longue liste d'enseignes ayant appartenu au groupe Vivarte aujourd'hui confrontés à des difficultés financières, comme Kookaï, également placé en redressement judiciaire début février.

1 commentaire

  • 31 mars 17:46

    Ce genre d'entreprises qui ne créent et ne fabriquent rien sont obligées de se renouveler sans cesse et de créer le "buzz" par la publicité ou leur originalité. André donne l' image d'une marque et de magasins vieillots peu dans l'air du temps.


Signaler le commentaire

Fermer