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« Bonus réparation » : le recours au dispositif bondit malgré un manque de professionnels agréés
information fournie par Boursorama avec Newsgene 24/09/2024 à 13:43

Le bonus réparation permet aux Français de ne pas se débarrasser de certains objets cassés. (illustration) (Bru-nO / PIxabay)

Le bonus réparation permet aux Français de ne pas se débarrasser de certains objets cassés. (illustration) (Bru-nO / PIxabay)

Les ajustements du « bonus réparation » ont conduit à une hausse de 141 % des interventions au premier semestre 2024. Toutefois, l’Association de défense des consommateurs pointe des limites dans ce dispositif.

Le « bonus réparation », lancé en décembre 2022, vise à encourager la réparation des équipements électriques et électroniques, plutôt que leur remplacement. Entre janvier et juin 2024, cette initiative a permis une hausse importante du nombre de réparations. Dans son bilan semestriel, l’Association nationale de défense des consommateurs a noté une augmentation de 141 % par rapport au second semestre 2023, avec 51 007 réparations mensuelles contre 21 180 précédemment. En tout, 495 453 interventions ont bénéficié du bonus.

Une hausse des téléphones réparés

Cette aide financière varie selon les équipements, avec des ajustements pour certains appareils depuis janvier 2024. Le smartphone est l’un des grands bénéficiaires de ces ajustements. La prise en charge de la réparation d’écrans fissurés a doublé, contribuant à une hausse de 158 % du nombre de réparations de téléphones portables. En moyenne, 23 000 téléphones ont été réparés chaque mois au cours du premier semestre 2024, contre 8 900 sur la période précédente.

Cependant, pour d’autres appareils comme les fours encastrables, le bonus ne couvre que 14 % du coût de réparation. La CLCV recommande donc une révision à la hausse pour certains équipements afin de rendre la réparation plus attractive.

Des ajustements nécessaires

Malgré des résultats globalement encourageants, l’Association pointe des limites. En effet, seuls 25 % des 22 336 réparateurs recensés en France sont labellisés QualiRépar. Bien que le nombre de réparateurs agréés ait progressé de 27 % en six mois, il reste encore trop faible pour répondre à la demande croissante.

Selon Philippe Duchêne, président de l’enseigne Save, expert en réparation de téléphones portables interrogé par Le Parisien : « Pour des réseaux de franchisés comme le nôtre, l’agrément s’opère point de vente par point de vente. C’est normal puisqu’il faut du sérieux dans le métier avec du bon matériel et des formations pointues. Mais c’est complexe. » Des ajustements dans le processus de labellisation et un élargissement des critères d’éligibilité sont donc jugés nécessaires par l’association.

2 commentaires

  • 24 septembre 14:31

    Un des exemples du n'importe quoi qu'il en coûte...


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