Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Immobilier : une année 2023 qui débute par une baisse générale des prix
information fournie par Moneyvox 14/03/2023 à 14:20

(Crédit photo : © adragan - stock.adobe.com)

(Crédit photo : © adragan - stock.adobe.com)

Le début d'année 2023 est-il en train de marquer le début d'un grand bouleversement dans le secteur de l'immobilier ? Alors que les prix reculent sur janvier et février, la question se pose inévitablement.

Sur les deux premiers mois de l'année 2023, certaines villes ont connu une chute des prix de l'immobilier pouvant aller jusqu'à 2 %. De manière générale, l'heure est à la baisse des prix, et ce dans l'ensemble de l'hexagone, grandes villes et zones rurales comprises. Cette tendance, déjà initiée en fin d'année 2022, ne fait que se confirmer selon les données récemment publiées par une enquête de Meilleurs Agents. Quelles sont les villes les plus touchées par cette situation, et à quoi faut-il s'attendre au cours des prochains mois ?

Des prix de l'immobilier en baisse aux quatre coins de France

"Depuis la fin 2022, tous les segments du marché ont basculé dans le rouge, un phénomène que nous n'avions pas observé depuis 2014", relève Meilleurs Agents, la plateforme d'estimation immobilière en ligne à l'origine d'une récente étude sur l'évolution des prix du foncier en France. Grandes villes, villes de taille moyenne ou zones rurales sont toutes impactées par ce phénomène, en lien avec le retour de l'inflation, qui grève le pouvoir d'achat des ménages, et la hausse des taux d'intérêt des crédits immobiliers, qui réduit la capacité d'emprunt des futurs propriétaires.

À Paris, les prix sont encore en baisse au mois de février 2023 (-0,4 %), ce qui ne les empêche pas de rester à un niveau particulièrement élevé, hors de portée de nombreux habitants d'Île-de-France. C'est désormais l'ensemble des 10 plus grandes communes françaises qui est concernée par le recul des prix de l'immobilier (-0,4 %), mais aussi le top 50 des villes, dans une moindre mesure (-0,1 %).

Du côté des zones rurales, même son de cloche : "Les zones rurales qui, depuis l'épidémie de coronavirus, jouaient le rôle de locomotive du marché, continuent de voir leur prix chuter (-0,4 %)», explique l'étude de Meilleurs Agents. La tendance est donc générale, et concerne une vaste partie du territoire, des grandes villes aux campagnes, en passant par les communes de taille moyenne et les zones périurbaines.

Lire aussi : Immobilier : ces changements qui vont affecter propriétaires et locataires en 2023

Quelles sont les villes les plus touchées par le recul des prix ?

Certaines villes sont particulièrement touchées par la baisse des prix du foncier entamée depuis fin 2022, et confirmée par les chiffres du début d'année 2023. Selon la plateforme Meilleurs Agents : "La palme de la plus forte baisse revient à Lyon et Nantes", deux villes qui font pourtant partie du top 10 des villes françaises en termes de démographie. En effet, les prix constatés dans ces deux agglomérations ont baissé de 1 % en janvier, et 1 % en février, soit une baisse totale de 2 % en seulement deux mois.

Parmi les 10 plus grandes villes françaises, hors Paris, les plus touchées au titre du mois de février 2023 sont Lille (-0,7 %), Montpellier (-0,6 %) et Marseille (-0,4 %). Bordeaux (0 %) est la seule ville à parvenir à conserver des prix stables, et Nice sort clairement du lot, puisqu'elle est l'unique commune où les prix du foncier continuent de grimper (+0,7 %).

Une telle situation pourrait-elle perdurer, voire s'aggraver ? La baisse actuelle des prix de l'immobilier est essentiellement liée à la hausse des taux d'intérêt, hausse qui ne semble elle-même pas prête de s'arrêter. Cette tendance fait donc peser le risque de voir les prix au mètre carré continuer à reculer au cours des prochains mois. En effet, des taux plus élevés sont synonymes de capacité d'endettement réduite pour les emprunteurs, et donc, nécessairement, les prix de l'immobilier s'en trouvent impactés.

6 commentaires

  • 27 mars 14:00

    Quand plus rien ne peut rationnellement soutenir la hausse des prix et qu'on est déjà allé très loin dans l'irrationnel, ça devient facile de prévoir ce qui va se passer :-)).https://www.youtub e.com/watch?v=OAxqOR6VRLk


Signaler le commentaire

Fermer