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Inculpé, jugé, rien n'y fait: les partisans de Trump au garde-à-vous pour leur candidat
information fournie par AFP 14/04/2024 à 04:08

Des partisans de Donald Trump à Schnecksville, en Pennsylvanie, le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

Des partisans de Donald Trump à Schnecksville, en Pennsylvanie, le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

Tout glissera sur lui et il n'en sortira que plus fort, ses partisans y croient dur comme fer. A moins de 48 heures de son premier procès pénal, Donald Trump a pu compter samedi sur la ferveur de ses inconditionnels à Schnecksville, en Pennsylvanie.

C'est dans cette localité, située dans un Etat crucial pour la présidentielle américaine du 5 novembre, que le candidat du Parti républicain a tenu dans la soirée un meeting de campagne.

Pour l'occasion, le village s'est paré de drapeaux américains et de bannières "Trump 2024" flottant sous un vent glacial.

Rien qui puisse décourager les trumpistes. Dès la fin de la matinée, des centaines de voitures ont afflué dans une ambiance festive vers l'énorme parking réservé au public. En grosses lettres noires, une chaîne de restaurants a lancé un appel au magnat de l'immobilier: "Président Trump, venez manger un burger aux frais de la maison".

Ted, 44 ans, est venu avec sa fille. Ils habitent dans la région de Schnecksville et c'est la première fois qu'ils voient Donald Trump en meeting.

Donald Trump à Schnecksville le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

Donald Trump à Schnecksville le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

"C'est important de lui montrer notre soutien, mais aussi de montrer que le système judiciaire est corrompu, que nous le voyons et que nous ne laisserons personne nous duper", lance ce cadre dirigeant dans une entreprise, qui préfère ne pas donner son nom de famille.

Un discours qui fait écho à celui de M. Trump, 77 ans.

"J'ai été davantage inculpé qu'Al Capone, le grand gangster", a lancé le milliardaire samedi soir, mi-figue mi-raisin. "Aujourd'hui, d'un coup, si je survole un Etat démocrate (...), je me retrouve assigné à comparaître devant un grand jury", a-t-il ajouté sous les rires de l'assistance. "C'est horrible!".

Première historique pour un ancien président, le leader de la droite américaine va comparaître au pénal, pour falsifications de documents comptables liées à des paiements pour obtenir le silence d'une ancienne star de films X juste avant la présidentielle de 2016.

- Trump "crucifié" -

Des partisans de Donald Trump à Schnecksville, en Pennsylvanie, le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

Des partisans de Donald Trump à Schnecksville, en Pennsylvanie, le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

Pour Jessica McCance, 37 ans, M. Trump est "innocent", c'est sûr. Et elle est convaincue qu'"il surmontera l'épreuve". "On nous a menti toute notre vie", affirme celle qui dit ne pas faire confiance à la justice. Mais "la vérité est en train d'éclater".

Edward X Young, 64 ans, qui travaille dans la finance dans le New Jersey, dit sans détour sa pensée avec un vocabulaire résolument religieux.

"Ils sont en train de persécuter Donald Trump. Ils sont en train de crucifier Donald Trump. Il est en train d'être transformé en martyr", lance-t-il.

"Et les démocrates pensent qu'ils sont en train de gagner" mais "tout ce qu'ils réussissent à faire, c'est nous mettre très, très en colère", affirme-t-il.

M. Young assure que par le passé, il se considérait comme centriste et jaugeait les candidats démocrates comme républicains "sur la base de leurs mérites". Mais les déboires judiciaires de Donald Trump, vus comme de l'acharnement, ont pour lui changé la donne.

Un vendeur arbore un T-shirt "Même mon chien déteste Biden" avant un meeting de Donald Trump à Schnecksville, en Pennsylvanie, le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

Un vendeur arbore un T-shirt "Même mon chien déteste Biden" avant un meeting de Donald Trump à Schnecksville, en Pennsylvanie, le 13 avril 2024 ( AFP / TIMOTHY A. CLARY )

Que l'ancien chef de l'Etat soit inculpé, jugé ou condamné, cela ne changera rien pour Randy Thomas, 57 ans, venu lui aussi du New Jersey pour manifester son soutien.

"Vous savez, il aime ce pays. Il n'avait pas besoin de faire ce boulot (président, ndlr). C'est un homme riche", dit M. Thomas, qui travaillait dans une brasserie avant de prendre sa retraite.

Alors il le suivra jusqu'au bout, et se dit prêt à descendre dans la rue si Donald Trump est condamné à la prison.

"Mais ça n'arrivera pas, ça n'arrivera pas", sourit-il.

3 commentaires

  • 14 avril 10:28

    L'Amérique des simples d'esprit se rassemble sous une bannière qui n'a pas grand chose à voir avec les étoiles...


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