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L'appartement qu'il louait est squatté après son départ, le bailleur lui réclame 38 000 euros
information fournie par Boursorama avec Newsgene 06/06/2023 à 15:34

Le bailleur affirme que l'ancien locataire n'a jamais rendu les clés de son logement. Illustration. (Pixabay / Sephelonor)

Le bailleur affirme que l'ancien locataire n'a jamais rendu les clés de son logement. Illustration. (Pixabay / Sephelonor)

Un trentenaire habitant maintenant à Lille doit verser 38 000 euros à Toulouse Métropole Habitat. En quittant il y a trois ans la ville rose, cet ancien salarié d'Airbus n'a pas fait les choses dans les règles. Il est resté locataire de l'appartement qui a été squatté encore jusqu'à mai dernier. Il doit payer pour les dégâts occasionnés, les charges, et les arriérés de loyer.

38 000 euros. Voici la somme réclamée par Toulouse Métropole Habitat (TMH) à un ancien salarié d'Airbus désormais installé à Lille. Il s'agirait selon ce dernier « des arriérés de loyer, charges, surloyer » liés à son ancien logement qui aurait été squatté après son départ, rapporte La Dépêche du Midi . Les squatteurs ont été délogés après la trêve hivernale, le 23 mai dernier.

L'électricien ne comprend pas. Il affirme avoir quitté son T2 le 24 août 2020 après un état des lieux et aurait dû recevoir un document de sortie. Mais le bailleur social dément, expliquant que le trentenaire a demandé « un prolongement du bail » et « n’a pas rendu les clefs de son T2 » .

Un premier jugement en sa faveur

Le trentenaire aurait quitté la ville rose croyant que tout était réglé. Faisant de nombreuses missions d'intérim en France, au Luxembourg voire au Royaume-Uni, il n'aurait reçu aucun courrier, ni des huissiers, ni du tribunal. L'affaire a ainsi été jugée deux fois en son absence. Une fois en sa faveur, puis, en appel, la justice a finalement donné raison à TMH.

C'est au locataire de prouver qu'il a rendu les clés. En l'absence de preuve, le bailleur se retourne contre lui pour les éventuels dégâts constatés dans le logement. Il est aussi redevable des charges locatives ainsi que d’une indemnité d’occupation, relate le quotidien régional.

Mais l'électricien ne veut pas en rester là. Après avoir écrit au médiateur de la République qui lui a répondu qu’on « ne pouvait pas revenir sur la chose jugée » , il a décidé d'écrire au ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti et à la présidence de la République. Il attend maintenant des réponses.

7 commentaires

  • 07 juin 09:04

    qu'un salarié expert de chez Airbus soit logé par l'OPH, ça me gêne un peu aussi


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