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Procès RTE : Philippe Martinez défend des ex-agents "traités de terroristes"
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/02/2023 à 16:11

"On attend la relaxe pour que le droit de grève soit préservé dans ce pays", a jugé le leader syndical, venu soutenur les quatre anciens salariés de RTE jugés pour des interventions sur le réseau électrique.

Philippe Martinez, le 11 février 2023, à Paris ( AFP / Bertrand GUAY  )

Philippe Martinez, le 11 février 2023, à Paris ( AFP / Bertrand GUAY )

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a réclamé mardi 28 février "la relaxe" des quatre ex-agents du gestionnaire des lignes à haute tension RTE soupçonnés d'interventions sur le réseau électrique et jugés par le tribunal correctionnel de Paris.

"Je suis absolument scandalisé par ce qui se passe ici chez vous et dans beaucoup d'entreprises : non seulement ils sont licenciés, nos camarades, mais ils sont traités de terroristes !", s'est exclamé M. Martinez, devant quelques centaines de militants CGT rassemblés dans le calme, devant le tribunal, pour soutenir les quatre hommes et défendre le droit de grève.

"On attend la relaxe pour que le droit de grève soit préservé dans ce pays, c'est un droit constitutionnel et on ne peut pas sanctionner et encore moins juger des salariés, des militants, qui agissent pour l'intérêt général en exerçant un droit constitutionnel qui est le droit de grève", a déclaré devant la presse le leader syndical qui a donné rendez-vous au 7 mars, pour la journée "France à l'arrêt", contre le projet gouvernemental de réforme des retraites.

Les quatre hommes sont soupçonnés d'interventions frauduleuses sur le réseau électrique l'été dernier en plein conflit sur les salaires. Ils n'étaient alors pas membres de la CGT et ont été licenciés depuis.

En garde à vue dans les locaux de la DGSI

Âgés de 32 à 36 ans, ils sont jugés devant la 13e chambre correctionnelle du tribunal de Paris pour "entrave au fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l'État", "modification" d'un tel système et "introduction frauduleuse de données", entre les 15 juin et 22 juillet 2022.

Ils avaient été placés en garde à vue en octobre dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), provoquant l'émoi de la CGT et de salariés de RTE.

Concrètement, la direction, qui avait déposé une plainte contre X, leur reproche d'avoir provoqué à distance et dans le cadre du conflit social une "perte de la téléconduite" de postes électriques sur le réseau.

Cette action "symbolique", parfois utilisée pendant les mouvements de grève pour mettre la pression a, selon RTE, mis l'opérateur dans l'impossibilité de surveiller ou de piloter les postes électriques par ordinateur, ce qui outrepasserait le droit de grève.

La CGT reproche au groupe d'avoir "criminalisé" ce droit.

Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés avec une banderole "Stop à la répression de ceux qui luttent à RTE", avant que la manifestation ne commence à se disperser lors de l'ouverture du procès, prévue à 13h30. Le jugement devrait être mis en délibéré.

52 commentaires

  • 06 mars 09:31

    Comme d'habitude, M33 éru cte des propos sans aucun sens.


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