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Statu quo de la BCE sur ses taux, les options "grandes ouvertes" pour septembre
information fournie par Reuters 18/07/2024 à 17:54

Une vue du siège de la Banque Centrale Européenne (BCE) à Francfort

Une vue du siège de la Banque Centrale Européenne (BCE) à Francfort

(Reuters) -La Banque centrale européenne (BCE) a choisi jeudi de maintenir ses taux directeurs à leurs niveaux actuels tout en se gardant des marges de manoeuvre pour la suite, sa présidente Christine Lagarde estimant les options "grandes ouvertes" pour la prochaine réunion en septembre.

Le taux de dépôt a été maintenu à 3,75%, comme attendu par les marchés et le consensus des économistes interrogés par Reuters.

Pour la suite, le Conseil des gouverneurs de la BCE "gardera une approche dépendante des données et décidera réunion par réunion" du niveau approprié des taux, a indiqué la banque centrale dans son communiqué de politique monétaire.

"Donc la question de septembre et de ce que nous faisons en septembre est grande ouverte", a indiqué Christine Lagarde à l'occasion de la conférence de presse suivant l'annonce de la décision.

Les marchés anticipent près de deux baisses de taux de la BCE pour le reste de l'année et un peu plus de cinq baisses d'ici la fin de l'année prochaine - des anticipations qui n'ont pas été ouvertement remises en cause par les responsables monétaires européens.

D'ici la réunion du 12 septembre, de nombreux indicateurs seront publiés avec le potentiel de faire évoluer les projections économiques de la BCE qui seront actualisées lors de cette même réunion.

La banque centrale s'inquiète en particulier de la croissance relativement rapide des salaires qui pourrait maintenir plus longtemps que prévu l'inflation au-dessus de l'objectif de 2%.

"L'inflation devrait continuer à fluctuer autour de ses niveaux actuels cette année", a souligné Christine Lagarde.

Le rythme de croissance des salaires devrait ralentir en 2025 et 2026, et l'inflation totale devrait donc ralentir vers sa cible au deuxième semestre 2025, a-t-elle estimé.

Concernant l'activité économique, la responsable de politique monétaire s'attend à une croissance plus faible au deuxième trimestre qu'au premier, tandis que les indicateurs avancés suggèrent une activité atone en 2024.

"La BCE a peut-être été la première à réduire ses taux, mais elle ne sera pas la plus rapide", observe Brian Jacobsen, économiste en chef chez Annex Wealth Management. "Désormais, chaque réunion sera une réunion en direct où les données dicteront chaque mouvement".

La Réserve fédérale américaine (Fed), qui se réunit les 30 et 31 juillet, n'a pas encore procédé à une baisse de la fourchette de taux de ses fonds fédéraux mais les récents commentaires de ses responsables, dont son président Jerome Powell, ont alimenté les attentes d'une réduction en septembre.

(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Sophie Louet et Blandine Hénault)

1 commentaire

  • 18 juillet 16:33

    Ben oui, on va attendre, faudrait pas qu'on perde notre place de zone économique la plus nulle de la planète.


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