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Les «puffs» interdites «début 2024», annonce Aurélien Rousseau
information fournie par Le Figaro 10/09/2023 à 17:51
Temps de lecture: 2 min

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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Le ministre de la Santé a confirmé les propos tenus par Elisabeth Borne la semaine dernière.

Invité du «Grand jury RTL-Le Figaro-M6» ce dimanche, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a rappelé que la France se tenait prête à envoyer de l'aide au Maroc en ayant «prépositionné des moyens» , avec des médecins immédiatement disponibles. Des propositions auxquelles le royaume chérifien n'a pas encore répondu. L'accueil de blessés ne semble pas à l'ordre du jour. «La demande n'a pas été formulée, mais ça arrive parfois dans ce type de catastrophes, explique-t-il. Mais la bataille est actuellement sur la recherche de blessés.»

Évoquant différents dossiers d'actualité, Aurélien Rousseau a notamment précisé que l'interdiction des «puffs» , ces cigarettes électroniques jetables visant une clientèle jeune, se ferait dès «début 2024» . Une véritable arlésienne, déjà annoncée à deux reprises par son prédécesseur avant que la première ministre, Élisabeth Borne, ne rappelle la semaine dernière que le gouvernement procéderait bel et bien à cette interdiction.

Concernant la conciliation des impératifs budgétaires avec la santé publique, le ministre a admis que le passage du prix de la consultation médicale à 26,5 euros «ne pouvait être qu'une étape» notamment face à l'inflation que subissent les médecins comme tout le monde, et qu'il faudrait rapidement reprendre les négociations sur ce sujet. Pour éviter que les dépenses de santé ne continuent à s'envoler, le ministre insiste sur la nécessité d'un contrôle plus strict des arrêts maladie et des achats de médicaments. «Quand un médecin prescrit 3 à 4 fois plus d'arrêts maladie que ses confrères, cela justifie que l'Assurance-maladie aille voir» , explique-t-il.

Le fléau des punaises de lit

Aurélien Rousseau a également répondu aux questions concernant les services hospitaliers non climatisés dont l'actualité a plusieurs fois rappelé le côté invivable cet été durant la canicule. Pour le ministre, au terme du Ségur de l'investissement, soit d'ici à cinq ans, «tous les hôpitaux seront rafraîchis» . Le ministre a par ailleurs admis que la question des punaises de lit était désormais un sujet de santé publique. L'hôpital de Boulogne-sur-Mer a dû récemment fermer ses portes pour procéder à une désinfestation. « Les punaises de lit ne sont pas liées à un problème d'hygiène déplorable, il faut en parler, il y a des protocoles et des réponses.» Il s'est en revanche montré plus discret sur les conditions de la participation de l'État à la protection contre ce fléau.