
Le détail des hausses de prix est disponible sur le site des douanes. (Illustration) (Geralt / Pixabay)
Depuis la nouvelle hausse du 1er janvier dernier, un paquet de cigarettes coûte environ 12,50 euros en France. Un montant qui grimpera encore à partir du 1er février, date à laquelle de nombreuses marques vont rehausser leurs prix en raison d'un arrêté publié le 14 janvier. Si la liste exhaustive ainsi que le détail des augmentations sont disponibles sur le site de la douane , nos confrères de RMC Conso dévoilent plusieurs majorations emblématiques.
De nombreuses marques
Pour les cigarettes vendues en 20 unités, les paquets de Dunhill (Rouge, Bleu, Argent) passeront de 13,20 à 13,50 euros, les paquets de Gauloises Blondes (Bleu, Blanc et Rouge) de 12,30 à 12,50 euros et celles de Fortuna (Rouge et Bleu) de 11,70 à 11,90 euros.
En ce qui concerne les paquets de tabac à rouler, notamment ceux de 30 g, plusieurs hausses sont également à relever. Les paquets de Lucky Strike (Blond, Original, Red et Blanc) passeront de 17,40 à 17,50 euros, ceux de Fleur du pays 1937 de 17,30 à 17,40 euros et ceux de Maya 100 % Tabac de 15,40 à 15,50 euros. Davidoff, Bastos, News, JPS, Austin et Interval, entre autres, augmenteront également leurs prix.
80 % de taxes
Ces hausses s'inscrivent dans la stratégie nationale de lutte contre le tabac pour la période 2023-2027, le gouvernement ayant pour objectif de faire passer le prix des paquets de 20 cigarettes à 13 euros d'ici deux ans. Comme le rapporte Capital , une augmentation supplémentaire pourrait ensuite intervenir dès le 1er mars, ce qui se traduirait par une hausse de 50 à 75 centimes par paquet. D'autres majorations pourraient ensuite être adoptées en juin puis au cours de l'automne.
Aujourd'hui, environ 80 % du prix de vente d'un paquet de cigarettes correspond aux taxes prélevées par l'État, parmi lesquelles l'accise sur les produits du tabac et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). « Le levier du prix, c’est ce qui fonctionne le mieux » , assurait le ministère de la Santé dans son dernier plan de lutte contre le tabac. La marge du fabricant ne dépasse pas les 15 % tandis que celle du buraliste oscille entre 8 et 10 %.