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Vins de Bordeaux : les prix pourraient grimper en flèche cette année, voici pourquoi
information fournie par Boursorama avec Newsgene 10/08/2023 à 15:29
Temps de lecture: 2 min

Les terrains viticoles du Bordelais ont été frappés par le mildiou et des conditions météorologiques défavorables. (illustration) (Vinotecarium / Pixabay)

Les terrains viticoles du Bordelais ont été frappés par le mildiou et des conditions météorologiques défavorables. (illustration) (Vinotecarium / Pixabay)

Les vendanges pourraient être difficiles dans les vignobles du Bordelais, en Gironde, en 2023. En cause, l’invasion du mildiou mais aussi des conditions météorologiques peu favorables. Si certains craignent une augmentation des prix, les professionnels se montrent de leur côté plus rassurants.

Dans le Bordelais, un concours de circonstances peu propice est susceptible de provoquer une augmentation des prix cette année. À l’échelle nationale au contraire, la récolte devrait dépasser celle de 2018-2022. Entre 44 et 47 millions d’hectolitres sont attendus, a estimé Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture. Dans la région de Bordeaux (Gironde), les vignerons ont néanmoins dû faire face à une invasion de mildiou, un parasite qui détruit les grappes de raisin, rapporte Capital .

Une consommation en baisse

« 90% des parcelles du Bordelais ont été touchées » a expliqué le porte-parole du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux Christophe Chateau. Les pertes pourraient s’élever à 30 ou 40 % de la récolte. Cette description de la situation est cependant à nuancer, a cependant réagi Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants de France. Car la consommation de vin a diminué en France ces dernières années.

« Je pense qu'on est en situation de sous-commercialisation , a expliqué le spécialiste à BFM Business . Il y aura certainement une adaptation de certains produits et il y aura avant tout un marché de grand export qui est celui qui aspire le plus et qui doit être le salut du viticole français » . Une mauvaise récolte aurait donc un impact limité sur les tarifs et le marché. « Si cette année, la récolte est plus faible, ça permettra de réguler les prix et de ne plus brader nos produits » , a quant à lui commenté Christophe Chateau.

Un meilleur accompagnement demandé

Le risque de pénurie ne serait par ailleurs pas d'actualité « Il y a des vignerons et des viticulteurs qui ont encore des volumes en stock car le marché est en retrait sur notre pays et que les conditions de grand export ont été perturbées » , a précisé Jean-Marie Fabre. Il s'agirait là d'une conséquence de la crise sanitaire liée au Covid, d'après lui. L'expert en appelle par ailleurs à l'Etat et aux assureurs pour accompagner « le traitement de ces maladies qui sont une conséquence directe du dérèglement climatique » .