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Airbnb : le maire d'Annecy réclame un encadrement plus strict des plateformes de location courte durée
information fournie par Boursorama avec Newsgene 23/05/2023 à 12:59

Selon le maire d'Annecy, ces plateformes empêcheraient certains locaux de se loger à des prix corrects. Photo d'illustration.  (MemoryCatcher / Pixabay)

Selon le maire d'Annecy, ces plateformes empêcheraient certains locaux de se loger à des prix corrects. Photo d'illustration. (MemoryCatcher / Pixabay)

Le maire d'Annecy (Haute-Savoie), François Astorg (EELV), a participé à la rédaction d'une tribune publiée dimanche 21 mai 2023 dans Le Journal du dimanche. Lui et une cinquantaine d'édiles réclament un encadrement plus strict des locations de type Airbnb, qui selon eux menacent la capacité des locaux à se loger dans certaines villes touristiques.

Une cinquantaine de maires, dont celui d'Annecy (Haute-Savoie) François Astorg (EELV), sont montés au créneau à travers une tribune publiée dimanche 21 mai 2023 dans Le Journal du dimanche . Ils ont fustigé et appelé à encadrer davantage les locations de meublés de courte durée proposées dans les villes touristiques par des plateformes numériques telles qu'Airbnb. Selon eux, ces dernières empêcheraient les locaux de se loger à des prix corrects, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes .

De nombreuses mesures

Suppression de la niche fiscale pour les locations saisonnières de meublés touristiques de courte durée, diminution à 90 nuitées autorisées pour la location de sa résidence principale, interdiction de location de passoires thermiques via les plateformes touristiques... Telles sont les principales mesures demandées par les édiles signataires.

La tribune a pour vocation de soutenir les propositions de quatre parlementaires : Julien Bayou (EELV), Iñaki Echaniz (PS), Christophe Plassard (Horizons) et Max Brisson (LR). Ces derniers reprochent aux plateformes numériques de provoquer une rupture de logements. Les maires ont notamment estimé que la location saisonnière étant « beaucoup plus lucrative que la location de longue durée, les logements disponibles sont de plus en plus systématiquement loués aux touristes de passage, aux dépens de la population locale » .

« Un terrible cercle vicieux »

Une situation qui, selon eux, nourrirait « un terrible cercle vicieux : l'offre immobilière se tarit chaque jour un peu plus, les loyers augmentent, éloignant toujours plus loin la majeure partie de la population de son lieu de travail » . Le maire d'Annecy avait déjà évoqué cette problématique lors d'un conseil communautaire organisé en février dernier : « Nous constatons que le nombre de meublés déclarés sur la commune d'Annecy est aujourd'hui quatre fois plus élevé qu'il y a cinq ans » , avait-il alerté à l'époque.

La mairie annécienne avait alors tenté de mettre en place des quotas pour réduire à 2 200 le nombre de résidences secondaires en meublés de tourismes sur Annecy, contre 2 800 actuellement (soit 3 % du parc de logement). Mais un référé avait empêché la mesure d'aboutir. Une décision définitive doit être rendue le 1er juin prochain.

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