Les salariés en arrêt maladie perçoivent actuellement des indemnités journalières équivalant à 50 % de leur salaire journalier de base après trois jours de carence. (Darkostojanovic / Pixabay)
La démission du gouvernement de Michel Barnier a des répercussions bienheureuses pour les salariés susceptibles de percevoir des indemnités journalistes après un arrêt de travail, en 2025. Au 1er janvier prochain, la réduction du plafond d’indemnisation des arrêts maladie par la Sécurité sociale devait être instaurée. Cela avait pour conséquence d'abaisser le plafond du montant du salaire considéré pour le calcul des indemnités journalières qui devait passer de 1,8 Smic à 1,4. Tous les salariés touchant plus de 1,4 Smic auraient donc vu leurs indemnités journalières baisser en 2025 par rapport à ce qui est actuellement en vigueur.
« Il n’y aura pas de baisse des indemnités journalières au 1er janvier, à moins que le nouveau Premier ministre ne relance le projet pour tenir le calendrier »
, confirme le ministère du Travail à
Capital
. Avec cette mesure, le gouvernement comptait économiser 600 millions d'euros sur le budget de la Sécurité sociale.
De 55,28 euros à 41,44 euros
Les salariés en arrêt maladie perçoivent actuellement des indemnités journalières équivalant à 50 % de leur salaire journalier de base après trois jours de carence. Pour établir ce montant, la Sécurité sociale prend en compte la moyenne des salaires bruts perçus au cours des trois mois précédant l’arrêt, divisée par 91,25. Mais cette somme est plafonnée à 1,8 Smic. Ceux qui touchent davantage que 3 180,46 euros touchent 52,28 euros d'indemnités journalières. Avec le projet de décret souhaité par le gouvernement censuré, cette indemnité passait à 41,44 euros.
Mais ce projet de décret avorté ne signifie pas qu'il ne reviendra pas à nouveau dans le débat. Le prochain gouvernement de François Bayrou pourrait estimer que c'est une solution pour économiser de l'argent sur le budget de la Sécurité sociale. De même, le délai de carence actuellement de trois jours pour les salariés du privé pourrait s'allonger.
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