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Banque de France : hausse du pouvoir d’achat des français en 2019 mais une dette et des dépenses publiques à contenir
information fournie par Mingzi 18/01/2019 à 09:18

Banque de France : hausse du pouvoir d’achat des français en 2019 mais une dette et des dépenses publiques à contenir (Crédit photo: Fotolia)

Banque de France : hausse du pouvoir d’achat des français en 2019 mais une dette et des dépenses publiques à contenir (Crédit photo: Fotolia)

Lors de son audition devant de la Commission des finances du Sénat, François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, a fait le point sur la conjoncture économique en France et ses implications.

Une conjoncture relativement satisfaisante

Selon le Gouverneur, la conjoncture économique reste encore assez satisfaisante. D'après les prévisions de la Banque de France, l'activité devrait avoir progressé en France de 1,5 % en 2018 et la croissance pourrait être à nouveau de 1,5 % en 2019.

Avec la crise des " gilets jaunes ", l'institution a ramené son estimation de la croissance du quatrième trimestre de 0,4 % à 0,2 % : " le commerce, la restauration, les transports ont été particulièrement pénalisés. L'impact final dépendra aussi de la durée de ce mouvement " estime François Villeroy de Galhau.

Néanmoins que les mesures d'urgence adoptées par le Parlement suite aux revendications des " gilets jaunes " devraient avoir un impact positif sur l'activité économique en 2019, à hauteur de 0,1 à 0,2 point de PIB.

Le pouvoir d'achat des Français en hausse en 2019

La Banque de France estime que le pouvoir d'achat par habitant devrait croître de plus de 1,5 % cette année, soit le chiffre le plus élevé depuis douze ans (2007).

Sur cinq ans, de 2015 à 2020, le pouvoir d'achat moyen pourrait croître d'environ 6 %.

Il s'agit d'une moyenne qui ne tient pas compte de la situation individuelle de chaque Français. Le Gouverneur a souligné qu'" il faut rester très attentif aux effets de distribution et aux inégalités. Mais cette hausse est une bonne nouvelle d'ensemble ". D'autant plus que l'inflation ne devrait pas trop peser sur le pouvoir d'achat car elle devrait être maîtrisée à moins de 2% par an, et même 1% sur certains mois de 2019.

Le Gouverneur explique cette progression du pouvoir d'achat notamment par la création de 750 000 emplois en 3 ans (de 2016 à 2018). Par ailleurs, la productivité par salarié dans les entreprises est en progression (entre +0,8 % et +0,9 % par an) : de ce fait, la croissance donne un peu moins d'emplois mais plus de salaire par tête. Celui-ci pourrait s'accélérer, jusqu'à +2,4 % en 2020.

Mais des incertitudes perdurent

Cependant les incertitudes liées à l'environnement international (mesures protectionnistes des Etats-Unis, l'éventualité d'un Brexit sans accord) menacent la confiance et donc l'investissement et finalement la croissance. C'est pourquoi, la Banque de France prévoit un ralentissement de la croissance économique de la zone euro qu'elle chiffre à 1,7 % cette année, après 1,9 % en 2018.

Réduire la dette et les dépenses publiques : une priorité

Le déficit public de la France pour 2019 devrait atteindre 3,2 % du PIB, un niveau au-delà du seuil de 3% fixé par Bruxelles. Cette situation est due au cumul des mesures mises en place suite aux " gilets jaunes ", mais également au paiement du dernier CICE (au titre de 2018) et à la baisse de charges pour les entreprises (au titre de 2019), soit une charge temporaire de 0,9 % du PIB pour les deux derniers postes.

Le Gouverneur souligne qu'il est indispensable de réduire les déficits et la dette publique notamment afin d'assurer l'équité entre générations de Français. " Nous ne pourrons pas continuer à régler nos problèmes en reportant les efforts sur nos enfants. Il sera donc souhaitable de redescendre autour de 2% de déficit en 2020, pour amorcer enfin une décrue de la dette rapportée au PIB, aujourd'hui très proche de 100 %. "  a-t-il expliqué.

Pour cela, il faudra absolument réussir à stabiliser les dépenses publiques en volume, qui croissent encore de 0,5 % environ par an.

8 commentaires

  • 18 janvier 10:15

    akelacca ,tu rêves ! Depuis quand le salrié a gagné quoi que ce soit .Il faut raisonner en revenu disponible après impôts et plus en net .La part patronale de la mutuelle rendue obligatoire sous Sarko (cadeau au frérot) est devenue imposable sous le traître HollandeOn paie maintenant une cotisation syndicale sur tous les salaires Hollande a bricolé le forfait familial .Non il n'y a pas eu de hausse du pouvoir d'achat .C'est le baratin de l'Insee avec son indice trafiqué .


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