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Cette église désacralisée qui a accueilli sa dernière messe début avril, est à vendre
information fournie par Le Figaro 27/04/2024 à 07:00

Le prix de l’église Saint-Blaise de Tourcoing n’a pas encore été fixé. Nul ne sait ce que deviendra l’ancien édifice religieux.

Le 7 avril a sonné le glas de l’église Saint-Blaise de Tourcoing (59), dans les Hauts-de-France. La dernière messe a été célébrée ce jour-là dans l’édifice construit en 1932 qui appartient au diocèse de Lille. L’église va être mise en vente par l’évêché. Son architecture caractéristique en briques était familière des habitants, ce qui explique leur grand désarroi. Pourquoi vendre cette église? Le nombre de paroissiens qui se réduit et les travaux nécessaires à son maintien ont abouti à cette décision. « Le diocèse ne peut plus supporter ce genre de travaux », résume l’abbé Vandemoortele à La Voix du Nord avant d’ajouter: « On évite le plus possible de désacraliser, mais quand on est face à des difficultés financières, on ne peut pas faire autrement ». Il voit cette séparation comme « un deuil ».

Le prix de l’église et du presbytère n’est pas encore connu tout comme la date de mise en vente de l’église. « Une fois désacralisée, l’église n’est plus du tout sacrée », résume l’économe diocésain Jean-François Delaby. Le prix sera donc négociable comme pour un bien immobilier classique. Le mobilier vient d’être déplacé et des études vont être menées pour évaluer le prix de l’église. L’autel sera récupéré par la commission d’art sacré pour être placé dans une église qui en a besoin. « Cela peut être perçu comme l’échec de notre pastorale, la perte de nos valeurs chrétiennes. On peut y voir aussi un signe positif », confie le doyen de Tourcoing, l’abbé Maurin Van Meenen, durant l’homélie, selon Actu.fr.

Tristesse des fidèles

Plutôt que de s’apitoyer sur le sort de cette église désacralisée qui va être mise en vente, le doyen préfère s’attarder sur la nouvelle vie de l’édifice qui va ouvrir une nouvelle page de son histoire. Que deviendra le bâtiment? Peut-être une garderie si l’on en croit les rumeurs. Son sort n’est toutefois pas encore scellé. « Les désacralisations nous rappellent que la foi ne se vit pas que dans les lieux de culte mais dans notre quotidien. Dieu ne se laisse pas enfermer dans un bâtiment », ajoute-t-il. Mais les habitants ne voient pas la fermeture de l’église du même œil: « J’y ai vécu ma profession de foi, mon mariage en 1979, les funérailles de mes parents, de mes beaux-parents, les communions de mes enfant s», se plaint Pascale, une fidèle.

Ce n’est pas la première fois que l’avenir de l’église est remis en question mais cette fois c’est définitif. En 1980, une destruction de l’église avait été envisagée lors de la création d’une autoroute à proximité. Il est temps de dire adieu à l’église. Seul son nom survivra avec celui de l’école voisine qui se prénomme Saint-Blaise également.

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