Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Comment préparer sa retraite ?
information fournie par Primaliance 17/10/2023 à 08:00

Comment préparer sa retraite ?

Comment préparer sa retraite ?

À la suite de la réforme des retraites, les épargnants réalisent que les échéances de liquidation de leurs pensions s'éloignent progressivement, parallèlement à l'augmentation des décotes potentielles que devront subir ceux qui n'auront pas réussi à avoir une carrière complète. Pour les cadres, la baisse prévisible des revenus est encore plus importante. En effet, le taux de remplacement de leur pension par rapport à leur dernier revenu d'activité pourrait chuter à moins de 50% à partir de 2030. Face à ce constat, les épargnants ont intérêt à préparer un complément de retraite pour éviter une trop forte baisse de pouvoir d'achat après la cessation de leur activité professionnelle.

Il existe plusieurs moyens de préparer ce complément de retraite comme le plan d'épargne retraite (PER) ou le démembrement de parts de SCPI.

À la suite de la réforme des retraites, les épargnants réalisent que les échéances de liquidation de leurs pensions s'éloignent progressivement, parallèlement à l'augmentation des décotes potentielles que devront subir ceux qui n'auront pas réussi à avoir une carrière complète. Pour les cadres, la baisse prévisible des revenus est encore plus importante. En effet, le taux de remplacement de leur pension par rapport à leur dernier revenu d'activité pourrait chuter à moins de 50% à partir de 2030. Face à ce constat, les épargnants ont intérêt à préparer un complément de retraite pour éviter une trop forte baisse de pouvoir d'achat après la cessation de leur activité professionnelle.

Il existe plusieurs moyens de préparer ce complément de retraite comme le plan d'épargne retraite (PER) ou le démembrement de parts de SCPI.

PER : le bon placement pour 2023

À l'aube de la mise en place de la réforme des retraites, le climat actuel est propice à la réflexion par rapport à l'investissement dans un régime de retraite supplémentaire facultatif afin d'arrondir le montant des pensions issues de régimes obligatoires. Aujourd'hui, le plan d'épargne retraite (PER) est le dispositif le mieux adapté pour poursuivre cet objectif. Ce produit est plus souple et plus lisible par rapport à son prédécesseur , le plan épargne retraite populaire (PERP). De nombreux gestionnaires d'épargne proposent des unités de compte éligibles sur les différentes classes d'actifs, en particulier sur l'immobilier. Cette dernière est particulièrement pertinente lorsque l'on envisage un placement à très long terme, ce qui est le cas du PER.

Quels sont les avantages du PER ?

Une fiscalité avantageuse à l'entrée avec des réductions d'impôts

Le législateur a pris soin de prévoir un avantage fiscal pour inciter les contribuables à se constituer une retraite supplémentaire dans le cadre du PER : la déductibilité des sommes versées du revenu global, à hauteur de 10% au maximum du revenu net imposable de l'année précédente , avec un plafond de 32.419 euros en 2022. De plus, les plafonds non utilisés des années précédentes peuvent être reportés, renforçant l'intérêt fiscal du dispositif.

Ce principe de déductibilité va mécaniquement avantager les épargnants les plus lourdement imposés. À l'inverse, un contribuable non imposable n'aura pas d'avantage fiscal à l'entrée sur un PER, mais le législateur a prévu ce cas de figure, constituant une nouveauté par rapport au PERP. Dans le scénario où l'épargnant ne déduit pas fiscalement ses versements volontaires dans un PER, il subira une fiscalité allégée sur ses rentes viagères puisque seule une fraction de celles-ci sera imposable , en fonction de l'âge du crédirentier au moment de la liquidation. En revanche, pour les contribuables ayant exercé leur droit à la déductibilité des sommes investies à l'entrée, les rentes issues d'un PER subissent intégralement la fiscalité de droit commun, c'est-à-dire l'impôt sur le revenu avec prélèvements sociaux de 17,2%.

Une grande variété de supports

C'est l'un des plus grands intérêts du PER : sa richesse en termes de supports d'investissement , en particulier sur les fonds immobiliers. Aujourd'hui, de nombreuses SCPI, SCI et OPCI sont éligibles à la plupart des PER.

Les fonds immobiliers non cotés sont tout à fait adaptés à l'horizon de placement très long du PER . Ne subissant pas de fiscalité intermédiaire au fil de l'eau, ces supports d'épargne produisent un rendement capitalisé net de frais très attractif par rapport à des fonds euros d'assurance vie, permettant d'optimiser le montant de la rente versée à la liquidation du PER.

Une sortie flexible : en capital ou en rente

À l'échéance, le PER permet également de choisir un versement en rente ou en capital . En effet, l'épargnant ne connaît pas à l'avance sa situation financière au moment de sa retraite. Selon le montant effectif de sa pension issue des régimes obligatoires, le montant complémentaire dont il aura besoin sera plus ou moins important. Si le besoin d'une rente complémentaire ne se fait pas ressentir, une sortie en capital peut être opportune comme apport personnel dans le cadre d'un projet immobilier, par exemple.

À l'inverse, si la pension de retraite n'est pas suffisante, une sortie en rente du PER sera la meilleure solution. En cas de sortie en capital, la part de capital correspondant aux versements volontaires est imposée selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu , sauf pour les épargnants n'ayant pas déduit fiscalement les versements volontaires à l'entrée. Quant à elle, la part de capital correspondant aux plus-values est imposée à hauteur de 30% (prélèvement forfaitaire unique).

La possibilité d'un déblocage anticipé (sous certaines conditions)

Normalement, les sommes investies dans un PER sont bloquées jusqu'au départ en retraite de l'épargnant. Le seul moyen de récupérer ses fonds de façon anticipée est d' actionner une clause de sortie pour un motif exceptionnel . Quelques cas ont été prévus par le législateur pour permettre le déblocage anticipé d'un PER :

  • achat de la résidence principale ;
  • invalidité du souscripteur ou décès du conjoint marié ou pacsé ;
  • fin de droits du souscripteur aux allocations chômage ;
  • surendettement : dans ce cas, le président de la commission de surendettement fera la demande auprès de l'organisme gérant le PER du souscripteur ;
  • cessation d'activité non salariée (profession libérale) à la suite d'une liquidation judiciaire ;
  • faible montant épargné (moins de 2 000 euros) et non-alimenté depuis plus de 4 ans : dans ce cas de figure, des conditions de ressources ne dépassant pas certains plafonds sont requises.

Bon à savoir : les fonds ainsi débloqués de façon anticipée sont exonérés d'impôt sur le revenu, mais restent soumis aux prélèvements sociaux.

Par conséquent, le PER est un outil puissant de défiscalisation au profit de la préparation de la retraite . Il permet d'investir dans des unités de compte immobilières performantes à long terme sans se soucier de l'horizon de placement, souvent 8 à 10 ans sur les SCPI. Les avantages fiscaux qu'il procure et la souplesse du rythme d'épargne qu'il autorise font du PER un support d'épargne particulièrement adapté dans ce contexte.

Le démembrement de parts de SCPI : comment ça fonctionne ?

En général, le démembrement de parts de SCPI s'effectue sur une période pré-définie (de 5 à 15 ans) ou une durée viagère, dans des configurations plus spécifiques. À l'échéance du démembrement, la pleine propriété des parts est récupérée automatiquement par le nu-propriétaire. De façon symétrique, l'usufruit s'éteint après amortissement complet de la mise initiale. On peut considérer la nue-propriété comme le droit futur sur la pleine propriété des parts à l'échéance du démembrement , sans perception de revenus dans l'intervalle.

Dans la pratique, c'est la société de gestion qui rédige les contrats et définit les conditions financières du partage de valeur entre usufruitier et nu-propriétaire. Le démembrement temporaire est le dispositif le plus courant pour les SCPI : la société de gestion propose des durées de démembrement standards (5 à 15 ans selon les véhicules) et cherche à équilibrer les intérêts des nu-propriétaires et des usufruitiers selon des clés de répartition idoines. En général, le démembrement de propriété temporaire de parts de SCPI est une opération combinant rentabilité financière et cadre fiscal avantageux pour les deux parties .

Typiquement, l'usufruitier sera une personne morale soumise à l'impôt sur les sociétés qui pourra déduire des revenus perçus l'amortissement de l'usufruit. Pour sa part, le nu-propriétaire sera intéressé par l'absence de fiscalité subie pendant la période de démembrement et par les revenus prévisionnels qui seront perçus à l'issue de cette période.

Quels sont les avantages d'être nu-propriétaire de parts de SCPI ?

Le nu-propriétaire est une partie prenante essentielle du démembrement de propriété de parts de SCPI. Sa principale motivation ? Se délester temporairement de revenus fortement fiscalisés, dont il n'a pas besoin immédiatement. En contrepartie, il bénéficie d'une décote significative à l'achat par rapport au prix en pleine propriété, de l'ordre de 20% sur un démembrement à échéance de 5 ans et jusqu'à 40% à 15 ans . Cette décote se résorbe à l'échéance du démembrement lorsque le nu-propriétaire récupère la pleine propriété des parts de SCPI.

Le principal avantage de la détention de parts de SCPI en nue-propriété est de ne pas être soumis à l'impôt sur le revenu ni aux prélèvements sociaux sur les revenus générés par le véhicule, qui profitent exclusivement à l'usufruitier. En outre, l'impôt sur la fortune immobilière ne s'applique pas aux parts de SCPI détenues en nue-propriété , ce qui peut générer une économie fiscale substantielle.

La nue-propriété de parts de SCPI : un excellent moyen pour préparer sa retraite

L'acquisition de parts de SCPI en nue-propriété avec une échéance de démembrement calée sur la date de départ à la retraite peut être une bonne réponse à la problématique de certains épargnants : pas de revenus immédiats, mais des revenus différés relativement sécurisés à terme, lorsque l'échéance du démembrement est atteinte. Par conséquent, acheter des parts de SCPI en nue-propriété est une façon assez intéressante de se constituer une rente complémentaire à terme . Cela peut être pertinent pour des épargnants de plus de 45 ans qui auront la possibilité de reconstituer la pleine propriété de leurs parts au moment de leur départ à la retraite.

Une autre différence de taille : la pleine propriété reconstituée – à l'échéance du démembrement –des parts de SCPI issues de la nue-propriété acquise initialement peut être ultimement transmise à ses héritiers . Il s'agit d'un avantage majeur par rapport à une pension de retraite qui s'éteint automatiquement au moment du décès du pensionné, hors réversion.

Retrouvez cet article sur Primaliance.com

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer