
De nombreux copropriétaires ne connaissent pas les missions de leur syndic. (illustration) (StartupStockPhotos / Pixabay)
La présence d'un syndic est obligatoire dans toutes les copropriétés. Pour mener à bien ses missions, il perçoit des honoraires versés par les copropriétaires. Mais, selon un sondage de l’Unis (organisation rassemblant syndics de copropriété, agents immobiliers et administrateurs de bien) publié récemment et relayé par Capital , 40 % de ces derniers ne savent pas ce que leur coûte leur syndic. 15 % en ont une idée « approximative » et 35 % affirment connaître le montant « précisément » .
Une confusion fréquente entre charges de copro et honoraires
Dans le détail, les personnes qui sont capables de donner le montant des honoraires de leur syndic indiquent qu’il est de 141 euros mensuel en moyenne. 20 % d’entre eux sont plus vagues, évaluant le montant mensuel entre 200 et 400 euros. Qu’en est-il vraiment ? « La réalité se situe entre 15 et 30 euros mensuels, toutes charges comprises » , souligne Danielle Dubrac, présidente de l’Unis auprès de Capital . Les estimations des copropriétaires sont dix fois plus élevées.
Comment expliquer un tel écart ? Les sondés ont sûrement confondu honoraires du syndic et charges de copropriété, même si « la question était bien formulée » , précise Danielle Dubrac. Ces sommes disproportionnées par rapport à la réalité n’empêchent pas les deux tiers des sondés d’exprimer leur satisfaction à propos de leur syndic. Pourtant, seuls 52 % d'entre eux déclarent « bien voir » les missions de cet organisme. Et pour 14 % des copropriétaires interrogés, c’est le flou total.
Des failles dans la communication
Ceux qui connaissent les attributions du syndic attendent de lui de la réactivité en cas de problèmes au sein de la copropriété, qu’il s’agisse de panne d’ascenseur ou de fuites d’eau. Ils réclament une « attention particulière à contenir les charges de copropriété tout en assurant une gestion de qualité » .
Pour l'Unis, ce sondage est révélateur du chemin qu'il reste à parcourir. « Nous avons un vrai enjeu de communication et une marge de progression quant à la visibilité de nos actions » , conclut Danielle Dubrac.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer