Le fondateur de Facebook a vendu l’une de ses propriétés à San Francisco pour 31 millions de dollars, la plus grosse transaction de l’année dans cette ville.
Il n’avait sans doute pas besoin de cela pour arrondir ses fins de mois... À en croire la presse américaine, et notamment le site immobilier The Real Deal , Mark Zuckerberg se serait séparé de l’une de ses propriétés de San Francisco pour la coquette somme de 31 millions de dollars (30,6 millions d’euros). Cette vente réalisée «off market» (c’est-à-dire sans publicité, proposée par des agents immobiliers à une clientèle sélectionnée) est à ce jour la plus grosse vente de l’année dans cette ville connue pour son marché immobilier bouillonnant (et les nombreuses sociétés championnes de la tech qui s’y sont installées). C’est surtout un joli coup immobilier du patron de Meta qui aurait acheté cette propriété du quartier de Dolores Heights moyennant 10 millions de dollars en novembre 2012.
Gicleurs anti-incendie
Certes, l’entrepreneur a effectué d’importants travaux sur place. D’après les demandes de permis de travaux, la propriété qui affiche aujourd’hui 700 m² habitables, a connu des ajouts de surfaces aux trois premiers niveaux ainsi qu’une légalisation de la surface du quatrième et dernier niveau. Sans l’ajout d’une salle de bains, la création d’un toit-terrasse et la rénovation de la cuisine et de six salles de bains. Et pour couronner le tout, Mark Zuckerberg a fait installer la climatisation et un système de gicleurs anti-incendie sans oublier un renforcement des fondations. Des menus travaux qui méritent bien un triplement de cette propriété bâtie en 1928.
Et pourquoi donc le patron de Meta a-t-il cédé cette demeure à une entreprise basée dans le Delaware? Selon les médias américains, la greffe avec le voisinage n’aurait jamais pris. Durant les travaux réalisés sur sa propriété, pas moins de six plaintes avaient été déposées pour des problèmes de poussière, de bruit et de stationnement. Et la fin du chantier n’a pas permis de déboucher sur une trêve puisque le voisinage continuait à se plaindre, estimant que le service d’ordre du milliardaire se réservait les meilleures places de stationnement du quartier. Des anicroches qui font dire à certains observateurs que Mark Zuckerberg préférerait peut-être la tranquillité d’une vie plus retirée.
Il est vrai que le père de famille a l’embarras du choix: il peut se retirer avec son épouse et ses deux enfants sur l’île paradisiaque de Kauai (sur l’archipel d’Hawaï) où au gré des acquisitions successives il possède pas loin de 600 hectares . Sans oublier les deux maisons côte à côte acquises avant la pandémie sur les bords du lac Tahoe, dans le Nevada.
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