Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

En Europe, les prix immobiliers ont flambé de 30% en 6 ans
information fournie par Le Figaro 21/09/2021 à 08:48

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

(Crédits photo : Adobe Stock - )

La fièvre immobilière en France s'est propagée à toute l'Europe. Les prix et les loyers s'envolent. Même hors des métropoles.

La fièvre immobilière en France est contagieuse. En Europe aussi, se loger coûte de plus en plus cher. Dans la zone euro, le prix des maisons et appartements a augmenté de 6,2% au premier trimestre, comparé à un an plus tôt, selon la Banque centrale européenne (BCE). Du jamais vu depuis mi-2007! Une statistique confirmée par l'organisme européen Eurostat qui observe également une envolée de près de 30% des prix d'achat des logements en Europe depuis 2015. « On ne construit pas suffisamment au regard des besoins », commente l'économiste Sandrine Levasseur, spécialiste des questions européennes et du logement à l'Observatoire français des conjonctures économiques.

C'est au Luxembourg que les prix ont le plus grimpé en un an: +17%! Suivent le Danemark (+15,3%) et la Lituanie (+12%), selon Eurostat. C'est le cas de tous les autres pays de l'Union européenne, sauf Chypre où ils ont reculé de 5,8%. En France, la hausse plus modérée même si, sur un an, elle reste forte: +5,5%. C'est presque deux fois moins qu'en Allemagne où ils ont augmenté de plus de 9%! Au point que, dans certaines villes comme Berlin, des manifestants n'hésitent pas à descendre régulièrement dans la rue pour dénoncer la hausse des prix de l'immobilier mais également des loyers qui ne sont plus plafonnés. Un référendum d'initiative citoyenne doit être organisé dans moins d'une semaine, visant à exproprier les grandes sociétés immobilières de la capitale allemande, accusées d'encourager la spéculation.

Référendum à Berlin

Face à l'incertitude de la crise sanitaire, de plus en plus d'investisseurs se sont tournés vers la pierre, considérée comme une valeur sûre, note la BCE. Et avec le télétravail qui réduit la demande de bureaux, beaucoup de grands investisseurs se sont tournés vers les logements. La situation à Berlin risque de se propager dans toute l'Europe? « C'est très spécifique à Berlin », rétorque Sandrine Levasseur qui rappelle le fort taux de locataires (80%) dans la capitale allemande ainsi que le faible loyer, l'un des plus bas d'Europe (9,1 euros/ m² selon le cabinet Deloitte).

La pandémie a également accentué l'envolée des prix de l'immobilier. Les confinements ont stoppé les constructions et des difficultés d'approvisionnement en matériaux continuent de retarder les chantiers. En parallèle, de plus en plus de ménages ont ressenti le besoin de vivre dans des espaces plus grands, hors des métropoles. Conséquence: les prix de l'immobilier ont moins grimpé dans les capitales que de l'ensemble de la zone euro, alors qu'elle était toujours supérieure auparavant.

La BCE explique ce phénomène par une « décélération naturelle » des prix, déjà très hauts ou par « des déplacements de la demande vers des zones situées en dehors des capitales ». La preuve en France: en régions, les prix ont grimpé de 7% au deuxième trimestre 2021 par rapport à 2020, à la même période, selon les notaires et l'Insee. Dans le même temps, ils ont stagné (-0,2%) à Paris.

1 commentaire

  • 02 octobre 10:52

    Qu'il disparaisse ou non ,le problème plus grave est celui de vendeurs et loueurs de votre bien qui vous garantissent du mensonge et pire de l'Hesse croterie .RÉSIDE ÉTUDES par exemple qui ne paye plus ses bailleurs depuis 2 ans et qui continue à ne pas vouloir les payer sous prétexte du Covid .Pire encore ,la société leur propose de racheter leur bien pour une bouchée de pain et pas plus .Alors attention aux sirène ...


Signaler le commentaire

Fermer