Epargne salariale : Plus de 5 milliards d’euros de primes versés aux salariés en 2017, un record

information fournie par Boursorama avec Newsgene •26/07/2018 à 07:45

(Pixabay / Geralt)

Les plus grandes entreprises françaises (SBF 120) ont versé 5,2 milliards d'euros de primes de partage du profit à leurs salariés en 2017. Un record depuis cinq ans selon le baromètre du partage du profit réalisé par Eres.

Près de 5,2 milliards d'euros. C'est le montant des primes de partage du profit (participation, intéressement, abondement PEE et PERCO) que les plus grandes entreprises françaises cotées en bourse (SBF 120) ont versé à leurs salariés en 2017. Un record depuis cinq ans, selon la sixième édition du baromètre réalisé par Eres, société spécialisée en épargne salariale, retraite et actionnariat salarié.

Les primes ont augmenté de 20% entre 2012 et 2017

Depuis la première publication de ce baromètre, en 2012, les primes versées au sein du SBF 120 ont ainsi augmenté de 20% au total, soit une hausse de 600 millions d'euros. « Les primes collectives versées par les entreprises du SBF120 à leurs salariés n'ont jamais été aussi élevées, ce qui est un très bon signe » , assure Olivier de Fontenay, associé fondateur d'Eres.

Le dirigeant prédit que l'embellie devrait se poursuivre avec l'entrée en vigueur de la loi Pacte. « Elle touchera les grands groupes avec deux mesures favorisant l'actionnariat salarié : la baisse du forfait social sur l'abondement à 10%, au lieu de 20%, et la nouvelle possibilité d'abondement unilatéral de l'employeur sans versement du salarié » , juge Olivier de Fontenay.

Une prime moyenne en baisse de 3% par rapport à 2016

Toutefois, en 2017, le montant moyen des primes versées a diminué de 3% par rapport à 2016. Les salariés ont ainsi touché en moyenne  3 836 euros contre 3 966 euros en 2016.

Créé en 2011, ce baromètre « fait un état des lieux des dispositifs de partage du profit (participation, intéressement, abondement PEE, abondement PERCO, compte épargne temps, contrats de retraite d'entreprise) mis en place dans les grands groupes cotés en France (SBF120) » , explique Eres. Il permet donc notamment d'analyser la répartition des profits entre les primes des salariés et les dividendes des actionnaires.