Longtemps, il a sommeillé derrière ses grilles, cherchant un regard pour lui redonner vie. Jusqu'au jour où, dans les années 1980, deux frères passionnés d'histoire, Jean-Claude et Robert Allibert, tombent sur le château de Sauvan, abandonné, presque en ruine. Le lieu est inhabitable : pas d'eau, pas d'électricité, plafonds écroulés, courants d'air, chats et chauves-souris pour seuls hôtes. Et pourtant, c'est le coup de foudre.
D'importantes campagnes de restauration« Une amie m'avait dit : “Toi qui aimes les belles choses, j'ai un château à te montrer.” Quand elle m'a donné le nom, j'ai répondu : “Il est sympathique, mais pas très attirant.” Elle a insisté. Alors, pour lui faire plaisir, nous y sommes allés. C'était exactement ce que nous redoutions… Mais en entrant, face à l'escalier du hall, l'effet a été saisissant. Mon frère, lui, a été ébloui par la vue. On aurait dit une peinture italienne », raconte Jean-Claude.
À partir de là commencent d'importantes campagnes de restauration, menées sous l'œil vigilant des Monuments historiques. Il faut sauver les structures, redonner aux façades et aux décors intérieurs leur lustre d'antan. Sans relâche, les deux frères traquent le mobilier d'origine, dispersé au fil du temps en raison de revers de fortune.
Envahis par les ronces, les extérieurs offraient un triste spectacle. Le grand bassin, jadis miroir du ciel, était devenu un immense dépotoir. Des
... Source LePoint.fr
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