
Dans certains cas, le barème progressif peut être intéressant même dans des tranches d'imposition élevées. (© Fotolia)
Depuis le 1er janvier 2018, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) s’applique à la plupart des revenus de placement. Mais l’option pour le barème progressif reste possible et sera, dans certain cas, plus favorable... Nos conseils pour faire le bon choix.
Le principe, c’est le prélèvement forfaitaire unique (PFU) !Le PFU devient le nouveau mode de taxation de vos placements financiers. Il concerne les intérêts de vos livrets, les dividendes, les plus-values sur titres et même l’assurance-vie ! Mais vous conservez la possibilité, si c'est plus intéressant pour vous, de choisir la taxation à l'impôt sur le revenu.
Seul le PEA conserve un régime particulier avec une taxation des gains dont le taux varie pour les retraits avant cinq ans. Sur le papier c’est simple, pour une même nature de revenu tout le monde est logé à la même enseigne : les gains sont imposés à 12,8% + 17,2% de prélèvements sociaux.
Dans la réalité, c’est plus compliqué car les contribuables peuvent opter pour le barème progressif...
Qui a intérêt à choisir une imposition au barème progressif ?À priori, pour savoir si vous avez intérêt à choisir le barème progressif, il suffit de comparer votre taux d’imposition et le taux du PFU (12,8%), sans tenir compte des prélèvements sociaux qui restent dus dans les deux cas.
En suivant ce raisonnement, seules les personnes non imposables auraient intérêt à choisir le barème progressif, car au-delà de 9.807 euros de revenu imposable, elles sont déjà soumises à un taux d’imposition de 14%.
Mais cela serait trop simple. Dans certaines situations, le barème
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