Les locataires comme les propriétaires peuvent trouver la colocation financièrement attractive. Photo d'illustration.
Si on trouve une majorité d'étudiants dans les colocations, toutes les catégories d'âge sont concernés par ce mode de logement qui permet d'économiser sur son loyer. En moyenne, on peut espérer payer 30 % de moins cher en préférant une colocation à un studio.
La colocation est un des moyens de réduire le coût de son logement. Mais dans quelles proportions ? Flatlooker s'est posé la question dans une étude relayée par BFMTV . Car si une plus grande surface et l'ambiance font partie des raisons pour lesquelles les colocations sont recherchées, le premier critère reste le coût du logement et les économies qu'on peut réaliser. Selon Flatlooker, avec une chambre en colocation, on peut espérer gagner 30 % par rapport au prix d'un studio.
Clermont-Ferrand en fin de liste
Etre en colocation à Nice (Alpes-Maritimes) permet par exemple une économie de loyer de 27,4 %. C'est bien davantage qu'à Lyon (Rhône, 17,6 %) et Toulouse (Haute-Garonne, 16,5 %), qui suivent pourtant dans le classement. « Le gain de loyer le "moins" intéressant est lorsqu’on habite à Clermont-Ferrand: 4,5 % » , a constaté l'étude.
Tout le monde est gagnant. Car non seulement le colocataire économise sur son loyer, mais le propriétaire peut augmenter celui qu'il propose à tous les occupants de l'appartement. En moyenne, un appartement de cinq pièces se loue 5 % plus cher en colocation qu’en location classique. Pour logement de quatre pièces, ce sera 18 % plus cher. Pour un appartement de trois pièces, le propriétaire peut ajouter 10 % au tarif d'une location classique.
Une majorité d'étudiants
L'étude s'est aussi intéressée au profil des colocataires. La majorité des individus de l'échantillon sondé (51 %) ont entre 20 et 30 ans, 28 % entre 17 et 20 ans, 17 % entre 30 et 40 ans, 3 % entre 40 et 50 ans et 1 % entre 50 et 70 ans. On trouve 75,5 % d'étudiants. Derrière, ce sont les salariés en CDI (15,4 %) qui occupent les colocations, devant les employés en CDD (5,7 %), les indépendants (0,8 %), les intérimaires (0,7 %) et les personnes sans emploi (0,7 %). 39 % des colocataires ont un revenu mensuel inférieur à 500 euros par mois.
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