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Immobilier neuf : les ventes en baisse, les prix se maintiennent
information fournie par Boursorama avec LabSense 27/02/2025 à 08:30

Malgré une baisse significative des ventes, les prix des logements neufs semblent stagner depuis près de deux ans.

Immobilier neuf : les ventes en baisse, les prix se maintiennent / iStock.com - Grand Warszawski

Immobilier neuf : les ventes en baisse, les prix se maintiennent / iStock.com - Grand Warszawski

Le point sur l’ancien

Si la baisse des transactions immobilières a entraîné une chute des prix dans l’ancien ces deux dernières années, elle n’a pas impacté les prix des logements neufs. Selon l’Insee, l’an passé, sur un an, les prix des logements anciens ont accusé des baisses successives de 3,9 % au troisième trimestre 2024, après 4,9 % au deuxième trimestre 2024 et 5,2 % au premier trimestre 2024. Au-delà de l’inflation, de la hausse des taux – et donc des difficultés croissantes d’accès au crédit –, plusieurs facteurs influent sur les ventes et le prix des biens immobiliers anciens, dont le diagnostic de performance énergétique (DPE). Si les ventes de logements classés F et G représentaient 15 % des transactions sur les logements anciens en 2024 (contre 17 % en 2023), les premiers seront interdits à la location en 2028, et les seconds le sont depuis le 1er janvier 2025.

Des prix figés dans le neuf

En parallèle, les prix dans l’immobilier neuf semblent stagner. Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), constatait mi-novembre lors d’un point de conjoncture, que, malgré le fléchissement des ventes de logements neufs au troisième trimestre 2024, les prix, eux, n’avaient pas bougé. Selon les données fournies par la FPI début septembre, ils ont diminué de 1,1% en moyenne en France au deuxième trimestre 2024. La crise du secteur de la promotion immobilière, amorcée il y a près de deux ans, s’explique par plusieurs facteurs. Le premier pourrait être l’échec relatif des nouvelles dispositions du prêt à taux zéro (recentrage du PTZ « neuf » vers les projets en habitat collectif situés en zones tendues, augmentation du plafond de ressources, etc.), qui ne semblent pas avoir permis de redynamiser le marché. De plus, la disparition attendue du dispositif Pinel – qui permettait, sous certaines conditions, de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le prix d’achat d’un logement locatif – peut avoir refroidi les investisseurs.

Un portrait hétérogène

En réalité, les dernières données fournies par la FPI fin 2024 démontrent que, si le prix moyen au mètre carré dans l’immobilier neuf stagne en Île-de-France, il a baissé de 3,1 % en moyenne dans le reste de la France. Certaines agglomérations présentent par ailleurs des baisses supérieures, comme c’est le cas à Tours, Dijon, Clermont-Ferrand ou encore Montpellier. À l’inverse, les prix ont plus ou moins fortement augmenté à Reims (+25,4 %), Aix-en-Provence (+10,3 %), Nice (+8,2 %) ou encore Annecy (+6,2 %).

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