Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Immobilier : un Niçois découvre que son appartement a été vendu par erreur
information fournie par Boursorama avec Newsgene 12/11/2020 à 14:57

C'est le studio de son frère qui était en réalité en vente. (Pixabay / mastersenaiper)

C'est le studio de son frère qui était en réalité en vente. (Pixabay / mastersenaiper)

Une méprise aurait conduit à la mise en vente d'un appartement dont son propriétaire n'avait aucune intention de se séparer. C'est son frère, possédant lui aussi un bien dans le même immeuble de Nice, qui souhaitait céder son logement. L'agence en charge de la gestion locative des deux habitations les aurait confondues. L'acheteur refuse de quitter les lieux. Le propriétaire initial a fait appel à la justice.

Christophe Reale, propriétaire depuis 1995 d'un appartement à Nice, a saisi la justice après la vente de celui-ci à son insu. Le logement de type F1 avait été mis à la location en attendant la retraite de son propriétaire. Ce dernier a cependant été prévenu par l'agence en charge de la location que le bien immobilier était squatté, raconte Nice-Matin . Mais l'occupant l'avait en fait acheté en bonne et due forme en février.

Deux biens différents au même nom

La méprise viendrait du fait que Jean Reale, le frère de Christophe, est également propriétaire d'un studio dans le même immeuble de Nice. Les deux logements situés au même étage et dans le même couloir avaient été confiés à un seul gestionnaire de biens de Cagnes-sur-Mer. Celui-ci a été racheté par Foncia en 2018.

Lorsque Jean Reale a souhaité vendre son appartement, l'agence aurait mis le bien de son frère, à la place, sur le marché. L'erreur est d'autant plus surprenante qu'un des frères possède un F1 tandis que l'autre est propriétaire d'un studio. « C’est quand même incroyable comme histoire ! » , commente Christophe Reale. « L’acheteur a fait une bonne affaire, il a acquis un deux-pièces au prix d’un studio ! » .

Des inattentions en série

« J’imagine que pour organiser les visites, l’agence de Cagnes a donné les clés de mon appartement à l’agence de Nice. Sans mon consentement » , analyse le propriétaire. Les notaires respectivement mandatés par le vendeur et l'acquéreur n'ont pas non plus remarqué le quiproquo. Quant à l'occupant de l'appartement, il y aurait déjà réalisé des travaux. Il refuserait de quitter les lieux, car c'est bien l'appartement que Foncia lui avait fait visiter.

Le plaignant déplore que l'agence immobilière de Nice et celle de Cagnes-sur-Mer « se renvoient lâchement la balle » . Son avocat veut prouver la « responsabilité financière de Foncia » . Il indique par ailleurs que « l'assignation pour réclamer l'expulsion de l'occupant des lieux sera expédiée dans les prochains jours » . Ni les agences ni la notaire de Jean Reale n'ont souhaité s'exprimer sur l'affaire.

9 commentaires

  • 13 novembre 00:04

    foncia et surtout le notaire sont responsables...le notaire est comme meme pour faire les verifications.


Signaler le commentaire

Fermer