
Le barême de l'impôt sur le revenu est automatiquement indexé sur le taux d'inflation.(© DR)
Bruno Le Maire serait bien inspiré d'indexer également les droits de succession et de donation.
«Qu’on le veuille ou non, le pouvoir se personnalise. L’Allemagne, c’est Adenauer; l’Amérique, c’est Kennedy; la France, c’est de Gaulle. Ici, la deuxième circonscription [du Gard], c’est Poudevigne», résumait avec sa modestie coutumière et un joli sens de la formule Jean Poudevigne, en pleine campagne électorale, dans un entretien au Nouveau Candide en novembre 1962.
Jean Poudevigne ?Ce nom qui fleure bon la viticulture ne vous évoque sans doute pas grand-chose. Et pourtant, ce député de centre droit, de 1958 à 1973, a été la cheville ouvrière d’un texte qui vous évite chaque année de payer trop d’impôt. À la séance du 12 octobre 1967, lors de l’examen du projet de loi de finances pour 1968, il défend ainsi bec et ongles un amendement déposé avec les membres du groupe Progrès et démocratie moderne. Son intention est claire: aménager les tranches du barème de l’impôt sur le revenu dès lors que l’inflation dépasse le seuil de 5%.
«Lorsqu’il a été institué, l’impôt général sur le revenu ne devait frapper qu’une minorité de contribuables. Désormais, il en frappe la majorité et même, au train où vont les choses, ce sera bientôt la totalité des personnes actives, s’enflamme alors Jean Poudevigne à l’Assemblée nationale. Il est donc devenu la forme la plus insidieuse des impositions, puisque sans que le Parlement en ait délibéré et par le seul jeu de son
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