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Intégration du non coté dans des assurances-vie et PER : quelle communication auprès des épargnants particuliers ?
information fournie par TRIBUNE LIBRE 03/10/2024 à 08:14

(Crédits photo: agence A&P Conseil Communication)

(Crédits photo: agence A&P Conseil Communication)

Par Amélie Vérone, Fondatrice de l'agence de communication spécialisée en finance, A&P


Promulguée l'an dernier, la loi Industrie verte a suscité bien des débats auprès des acteurs du coté, du non coté, et des assureurs. Ayant pour objectif d'accélérer la réindustrialisation du pays et de faire de la France le leader de l'industrie verte en Europe, la loi prévoit l'obligation d'intégrer (fin octobre 2024), dans certains produits d'épargne grand public, des actifs non cotés. Pendant longtemps, les investissements dans des entreprises non cotées en Bourse ont été réservés aux institutionnels en raison de risques plus importants. Cette insertion dans des produits grand public pose la question de la communication à adopter, de la part des sociétés financières, face à des épargnants particuliers souvent néophytes dans ce domaine et peu appétents au risque.

De la pédagogie nécessaire sur le monde de la finance...

A partir du 24 octobre prochain, les contrats d'assurance-vie et les PER en gestion pilotée (profilée à horizon) devront donc inclure une proposition d'investissement dans des fonds dédiés à des entreprises non cotées en Bourse. Cette présence « contrainte » est une première étape ; la deuxième étant l'adhésion des épargnants à ce type de produits. Compte tenu (en comparaison des Anglo-Saxons) des connaissances des investisseurs particuliers français en matière de fonctionnement du monde de la finance, les entreprises financières souhaitant inciter leurs clients à intégrer ces nouveaux actifs non cotés dans leurs enveloppes, devront faire preuve de pédagogie. Que recoupe le terme « non coté » ? Pourquoi les entreprises de ces fonds ne se financent-elles pas en Bourse ? Pourquoi ces petites entreprises sont-elles jugées plus risquées ? Quels sont les avantages d'investir dans du non coté ? Etc.

... et sur la notion de risque...

A quel niveau de risque l'investisseur s'expose-t-il en intégrant dans son contrat d'assurance-vie ou dans son PER des fonds de parts d'entreprises non cotées ? Quel pourcentage peuvent-ils atteindre dans une enveloppe ? Quelle est la liquidité de ces produits spécifiques ? La notion de risque devra être détaillée sous son côté négatif, mais aussi positif.

...dans un contexte de recherche de produits financiers « qui ont du sens »

Bien informés, les investisseurs particuliers devraient adhérer à cet appel des Autorités de participer au financement de l'industrie verte. Car le sous-jacent (les entreprises liées à la transition écologique) intéresse déjà grandement les épargnants, de plus en plus demandeurs de produits financiers « ayant du sens ». L'investissement responsable a le vent en poupe chez un nombre toujours plus grand de particuliers, et être partie prenante dans le financement d'entreprises locales ayant pour objectif la protection de la planète fait assurément sens !

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