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L’APL pour les sous-locataires ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 19/02/2020 à 08:30

Tout le monde a entendu parler des APL, les aides personnalisées au logement versées par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales). Mais saviez-vous que les sous-locataires peuvent désormais en bénéficier sous conditions ? Découvrez-en plus à ce sujet.

iStock-AlenaPaulus

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Un nouveau décret publié début janvier

Un décret relativement important a été publié le 10 janvier dernier. La mesure adoptée par le gouvernement permet désormais à certains sous-locataires de bénéficier des aides personnalisées au logement (APL). Le « Décret n° 2020-17 du 8 janvier 2020 précisant les modalités de liquidation des aides personnelles au logement selon le mode d’occupation ou la nature du logement », qui concerne les « allocataires des aides personnelles au logement, organismes payeurs », est entré en vigueur le lendemain de sa publication (soit le 11 janvier 2020) et « indique les possibilités de cumul d’une aide au logement pour différents ménages occupant un même logement, le loyer à prendre en compte lors du calcul d’une aide personnelle au logement en cas de sous-location et sa possibilité de versement en tiers payant ». Issu de la loi Elan (2018), ce décret a pour objectif principal de développer la collocation intergénérationnelle en particulier dans les zones tendues. Mais attention, tous les sous-locataires ne peuvent pas en bénéficier.

Conditions et nouvelles règles

Pour bénéficier des APL, la première condition à respecter est la suivante : le sous-locataire doit être lié à un locataire âgé de plus de 60 ans. Si un lien de parenté existe entre le locataire et le sous-locataire, la demande d’APL ne recevra pas de réponse favorable. Le sous-locataire doit en outre être âgé de moins de 30 ans ou de plus de 60 ans et/ou être handicapé et/ou sous contrat d’accueil familial. Autre condition à respecter : le montant du sous-loyer doit être inférieur à celui du loyer principal. Avec la mise en place de ce nouveau décret, les locataires peuvent désormais toucher les APL en même temps que leurs sous-locataires. L’ADIL explique ainsi que les locataires « conservent des aides qu’ils n’auraient pu garder auparavant avec un sous-locataire ». En outre, les bénéficiaires de ce nouveau dispositif n’ont plus besoin d’un accord écrit du bailleur afin de sous-louer. Ils doivent simplement l’en informer. Les locataires qui ne bénéficient pas de cette nouvelle mesure doivent en revanche toujours obtenir l’accord du bailleur avant de se lancer dans la sous-location.

Calcul des APL

Avec ce nouveau dispositif, les APL des sous-locataires sont calculées en fonction du loyer qu’ils versent au locataire (loyer acquitté). Le décret stipule en outre que « pour le calcul de l’aide du locataire sous-louant une partie du logement, le loyer principal pris en compte correspond au loyer résiduel après déduction des loyers provenant de la sous-location [...] ». Enfin, concernant les logements loués ou sous-loués en meublé, il faut se référer à l’article D. 842-2. Il est à noter que le sous-locataire peut toucher des APL même si ce n’est pas le cas du locataire puisque le calcul des aides se fait en fonction des situations de chacune des parties.

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