De nombreux Français souhaitent constituer une épargne pour leurs enfants afin de préparer l’avenir. Plusieurs solutions existent.

L’épargne pour les enfants / iStock-andresr
Enfants et épargne
Il n’est pas rare que les enfants reçoivent de l’argent (Noël, anniversaires, changement de classe…). Si un billet de cinq euros se glisse facilement dans la tirelire, quand les sommes sont plus élevées, il peut être intéressant de les placer sur un compte dédié. Ce choix, beaucoup de parents français l’ont fait. En 2018, une étude YouGov révélait que 80 % des parents interrogés mettaient régulièrement de l’argent de côté pour leurs enfants et optaient en priorité pour le Livret A (59 %). Outre le livret A, il existe d’autres options vers lesquelles les parents peuvent se tourner. Une fois l’âge requis atteint, l’enfant (qui est à ce moment-là plutôt adolescent voire jeune adulte) peut accéder à son pécule pour payer son permis de conduire, partir en voyage ou encore acheter sa première voiture, par exemple. Il peut aussi ne pas y toucher et continuer à économiser.
Quelles solutions d’épargne pour les enfants ?
Seuls les parents ou les représentants légaux des enfants peuvent leur ouvrir un produit d’épargne sur présentation de diverses pièces justificatives : pièce d’identité, copie du livret de famille... Si des proches veulent ouvrir un produit d’épargne pour un enfant, ils doivent donc passer par les parents/représentants légaux de ce dernier. Quels sont les choix qui existent ? Citons : Le Livret A, dont les fonds sont disponibles à partir de 16 ans sur autorisation des parents/représentants légaux ; Le PEL (plan d’épargne logement), dont la durée, s’il a été ouvert à partir de mars 2011, ne peut dépasser 15 années ; Le CEL (compte épargne logement) qui, comme son nom l’indique, est orienté projet immobilier ; Le compte/livret d’épargne bancaire, dont les modalités sont définies par chaque banque (mieux vaut donc comparer plusieurs offres) ; L’assurance-vie, qui garantit le versement d’une somme à un bénéficiaire en cas d’événement en rapport avec l’assuré (le contrat peut être au nom de l’enfant) ; Le livret jeune, qu’il est possible d’ouvrir dès les 12 ans de l’adolescent et dont le taux de rémunération ne peut être inférieur à celui du Livret A ; Le PER (plan d’épargne retraite), une solution à envisager notamment depuis la loi Pacte qui a introduit de nouvelles conditions concernant la sortie anticipée du capital ; Le PEA Jeunes (plan d’épargne en actions) plafonné à 20 000 euros et qui, depuis la loi Pacte, est ouvert aux 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents. Le jeune ouvre et gère son PEA et les parents se chargent de la fiscalité. Il existe aussi le LDDS (livret de développement durable et solidaire, à partir de 12 ans), le LEP (livret d’épargne populaire, également à partir de 12 ans) et les placements immobiliers (SCPI et autres SCI).
A noter
- le « don Sarkozy », permet une donation entre parents/grands-parents et enfants/petits-enfants (majeurs ou émancipés), exonérée de droits de donation ; - le CEL et le PEL ouvrent le droit à un prêt immobilier à un taux intéressant.
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