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Louise veut investir 200 euros par mois pour se constituer un capital à la retraite
information fournie par Le Particulier 23/03/2025 à 09:00

Louise met de côté 200 euros par mois pour préparer sa retraite et veut adopter une gestion offensive de son épargne, malgré des connaissances limitées en finance.

Louise met de côté 200 euros par mois pour préparer sa retraite et veut adopter une gestion offensive de son épargne, malgré des connaissances limitées en finance.

Professeur d’histoire au collège, Louise arrive à économiser 200 euros par mois et elle compte rentabiliser au maximum cet argent pour préparer sa retraite. Un contrat d’assurance-vie en unités de compte, un Plan Épargne Retraite, voire un portefeuille en cryptomonnaie, Louise se décide pour une gestion offensive de son épargne. Cependant, ses notions en finance sont limitées et elle ne veut pas passer trop de temps à gérer ses placements.

Sommaire:

  • Le profil de Louise, qui souhaite préparer son avenir dès maintenant
  • Louise renonce au PER et à une économie d’impôt de 264 euros
  • Taux marginal d’imposition: qu’est-ce que c’est exactement?
  • Comme des millions de Français, Louise fait le choix d’un contrat assurance-vie
  • 4%, 5%, 6% ou plus... Quel rendement attendre d’un contrat d’assurance-vie?
  • Cryptomonnaie: Louise va-t-elle sauter le pas?
  • L’imposition des cryptomonnaies, au choix du contribuable

Le profil de Louise, qui souhaite préparer son avenir dès maintenant

La vocation de Louise est née sur le tard. Après un double master en histoire et en médiation culturelle, obtenu à l’âge 25 ans, elle a enchaîné différents métiers: guide conférencière dans un musée d’art contemporain, animatrice pédagogique dans un zoo et enfin, chargée de communication dans une radio étudiante, à Angers. À 36 ans, elle profitait de la fin de ce dernier contrat pour préparer le Cafep (Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement privé). Un an plus tard, elle faisait sa première rentrée en tant que professeur d’histoire-géographie.

Aujourd’hui, elle perçoit un salaire de 2294 euros brut mensuels (1790 euros net). Grâce à un don de 30.000 euros de ses parents, Louise a pu acheter un T2 de 45m² dans le centre d’Angers, d’une valeur de 190.000 euros. Elle rembourse un crédit de 610 euros par mois. Une fois toutes ses dépenses incompressibles payées, Louise arrive à économiser 200 euros par mois. Elle utilise cet argent pour se constituer un capital le plus important possible au moment de sa retraite.

Avec un horizon de placement à 25 ans, Louise sait pouvoir profiter de nombreuses opportunités. Elle exclut l’immobilier, trop contraignant selon elle, pour se concentrer sur les actions. La cryptomonnaie l’intrigue mais elle se demande s’il n’est pas déjà trop tard pour en profiter. Louise présente un profil d’investisseur dynamique mais elle ne veut pas passer trop de temps à gérer ses placements. Cela limite ses capacités d’action. Pour commencer, la professeure arbitre entre ouvrir un contrat d’assurance-vie ou un plan d’épargne retraite, dont la déduction fiscale lui paraît intéressante.

Louise renonce au PER et à une économie d’impôt de 264 euros

Sur le papier, le PER répond parfaitement aux objectifs de Louise. Ce placement est spécialement conçu pour préparer sa retraite et il est possible de verser son argent sur un fonds en unités de compte (donc d’avoir accès aux actions). À la fin de sa vie active, Louise le clôture et profite de son capital. L’autre avantage du PER intéressant Louise, c’est la possibilité de déduire de ses impôts les versements effectués sur le plan. Ces déductions se limitent à:

  • 10% de ses revenus professionnels nets, avec un maximum déductible de 35.194 euros,
  • Ou, si c’est plus avantageux, 10% du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 4399 euros.

La déduction fiscale est fonction du taux marginal d’imposition. Dans le cas de Louise, il est fixé à 11% de ses revenus. Ainsi, si elle place 2400 euros sur son PER, elle peut déduire 264 euros de ses impôts (2400x11%). L’an prochain, elle paiera 1017 euros d’impôts, au lieu de 1281 aujourd’hui. Pour bénéficier de ce gain, Louise doit immobiliser son épargne jusqu’à son départ à la retraite. Elle estime cette contrainte trop importante, car elle ignore quels seront ses futurs projets. Elle pourrait avoir besoin de retirer son épargne.

Taux marginal d’imposition: qu’est-ce que c’est exactement?

Le TMI est le taux d’imposition appliqué à la dernière tranche de votre revenu imposable. Dit autrement, c’est le pourcentage d’impôt payé sur le dernier euro gagné. Pour plus d’explications, reprenons le mode de calcul de l’impôt sur le revenu. Il s’agit d’un impôt progressif, divisé en cinq tranches de revenus. Chaque tranche correspond à un taux d’imposition. Pour les salaires jusqu’à 11.497 euros, le taux est de 0%. Il monte jusqu’à 45% pour les salaires supérieurs à 180.294 euros. Il est intéressant de connaître son TMI pour optimiser sa gestion patrimoniale. En effet, cela vous permet de déterminer si un revenu supplémentaire risque de vous faire basculer dans la tranche supérieure d’imposition ou non. À l’inverse, vous pouvez aussi déterminer l’avantage fiscal à déduire des versements d’un PER de votre revenu imposable. Dans ce cas, plus votre TMI est important, plus le gain fiscal est intéressant.

Le TMI d’un salarié gagnant 30.000 euros par an: exemple
Le TMI d’un salarié gagnant 30.000 euros est de 30%. Pour calculer son impôt sur le revenu, on procède au calcul suivant:
· Jusqu‘à 11.497 euros: 0%
· De 11.498 euros à 29.315 euros: (29.315 -11.497) × 11% = 1959,98 euros.
· De 29.316 à 30.000: (30.000 - 29.315) x 30% = 205,50 euros.
Notre salarié paie en tout 2165,48 euros d’impôt sur le revenu. Son taux marginal d’imposition est de 30% mais son taux moyen d’imposition est de 7,22%.

Comme des millions de Français, Louise fait le choix d’un contrat assurance-vie

L’assurance-vie a de nombreux atouts à faire valoir. Comme le PER, ce placement répond à l’objectif de Louise: se constituer un capital à long terme. Ses versements sont sans compensation fiscale mais il offre une grande souplesse dans ses options de sortie. En cas de besoin de liquidités, Louise peut ainsi effectuer des rachats (retraits) sur son contrat. En outre, elle bénéficie d’un abattement annuel de 4600 euros sur les plus-values retirées quand ces retraits ont lieu après le huitième anniversaire du contrat.

Louise opte pour un fonds en unités de compte. Elle va l’abonder à hauteur de 150 euros par mois. Elle en délègue la gestion à son conseiller bancaire avec un seul mot d’ordre: tirer au maximum partie des opportunités des actions. Son portefeuille est constitué en majorité d’actions internationales. Dans une moindre mesure, il se compose aussi d’actions européennes et enfin d’actions sectorielles et thématiques (IA, santé, énergies renouvelables) pour une toute petite partie.

Pour évaluer son capital à la retraite, la professeure utilise un simulateur d’assurance-vie. Elle calcule le capital obtenu avec un rendement de 4% et un rendement de 5%. Au bout de 25 ans, après avoir versé 45.150 euros, Louise peut s’attendre à disposer d’un capital allant de 76.000 ou 88.000 euros, selon les performances de son contrat. Cela peut aussi être amoindri par de mauvaises performances.

4%, 5%, 6% ou plus... Quel rendement attendre d’un contrat d’assurance-vie?

Selon l’étude annuelle publiée par l’IEIF sur les placements les plus rémunérateurs, l’assurance-vie a offert en moyenne un rendement de 6,5% au cours des 40 dernières années. En comparaison, les actions affichent des performances supérieures à 12%, le Livret à 3,5% et l’or à 3,2%.

Cryptomonnaie: Louise va-t-elle sauter le pas?

L’effet Trump est-il redescendu? Trois mois après avoir franchi le seuil des 100.000 dollars, le prix du bitcoin est passé sous les 85.000 dollars début mars 2025. Sur l’année 2024, il affiche une performance de +124%, loin devant l’or: +34%. Louise est intriguée. Il lui reste 50 euros à placer chaque mois. Elle veut profiter des opportunités offertes par la cryptomonnaie. Mais dans laquelle investir? Tout le monde connait le Bitcoin, mais il existe quelque 25.000 actifs numériques, selon la Banque de France .

Louise se penche sur les différentes plateformes d’échanges (Coinbase, Binance, Bitpanda…). Elles permettent d’investir sur différentes cryptomonnaies mais elles nécessitent un minimum de connaissances et surtout d’être un investisseur actif. Finalement, l’enseignante découvre le courtier d’investissement Stackinsat. Cette entreprise française permet d’ouvrir un plan d’épargne en Bitcoin. Ce produit est conçu pour des investisseurs ne souhaitant pas surveiller le marché, avec un objectif à long terme. Louise décide de faire un versement automatique de 50 euros par mois. Elle espère ainsi profiter de l’engouement autour du jeton numérique.

L’imposition des cryptomonnaies, au choix du contribuable

Les cryptomonnaies ne dépendent d’aucune institution et n’ont pas cours légal. Cependant, elles sont tout de même taxées. Lors de la cession des cryptomonnaies converties en euros, les plus-values sont imposées, au choix:

· Au prélèvement Forfaitaire Unique à 30%,

· Au barème progressif de l’impôt sur les revenus.

Valeurs associées

87 631,7616 USD CryptoCompare +0,27%

11 commentaires

  • 23 mars 17:31

    Lol la pub planquée ..à la recherche des nouveaux pigeons crypto pour le ponziLand

    Ouvre un bouquin de finance Louise, tu feras partie des 5% qui gagnent des sous en bourse. Oui c'est 500 pages avec mots, des schémas, des tableaux, ça change de tik tok.


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