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Prêt immobilier : les banques vont-elles se passer des courtiers pour restaurer leurs marges ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 22/11/2019 à 12:12

Prêt immobilier : les banques vont-elles se passer des courtiers pour restaurer leurs marges ?

Prêt immobilier : les banques vont-elles se passer des courtiers pour restaurer leurs marges ?

Plusieurs grandes banques, notamment mutualistes, ont mis un terme à leur relation avec les réseaux de courtage en crédit immobilier. En supprimant cet intermédiaire réclamant 1%, elles espèrent restaurer leurs marges alors que les taux d'intérêt sont au plus bas. Selon certains courtiers, les banques « vont se planter ».

Les relations entre courtiers et banques sont tendues. « La guerre est déclarée » , assure même un des plus gros courtiers du secteur aux Echos . Selon le quotidien économique, plusieurs établissements bancaires importants remettraient en cause leur partenariat avec ces professionnels.

Pourtant, ces derniers sont un maillon encore essentiel dans le parcours du crédit. En effet, les courtiers génèrent 40% des demandes de prêt immobilier en France.

Le Crédit Agricole du Languedoc boude déjà les courtiers

Mais, alors que les taux d'intérêt sont au plus bas, les banques cherchent à restaurer leurs marges. Se passer des courtiers est l'une des solutions envisagées par certaines. Cet intermédiaire réclame en effet une commission de 1% sur chaque dossier qu'il apporte.

Les établissements bancaires concernés estiment que leur fichier clients peut suffire à stimuler la souscription de crédits. Le Crédit Agricole du Languedoc aurait ainsi mis un terme à tous ses contrats avec les courtiers, indique Les Echos .

Les banques « vont se planter »

Le mouvement est en marche. Mais selon certaines sociétés de courtage, les banques ne vont pas pouvoir rompre toute relation. Meilleurtaux, Cafpi ou Empruntis estiment pouvoir résister. Les banques « n'ont pas les moyens de gérer les dossiers. Ils vont se planter » , assure un leader du secteur aux Echos.

Le cas de la région parisienne, où les courtiers génèrent 60% des demandes de prêt immobilier, est le plus problématique pour les banques. En se passant de ces professionnels, un établissement risquerait de laisser la concurrence conquérir des parts de marché. L'enjeu est crucial car, même si les banques voient leurs marges se réduire, le crédit immobilier permet de fidéliser le client pendant de longues années.

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