
Un examen attentif des messages envoyés par les pirates peut parfois permettre de détecter l'arnaque. (illustration) (9sdworld / Pixabay)
L’administration fiscale a récemment rappelé qu'elle ne contactait jamais directement les contribuables par mail, téléphone ou SMS pour leur demander des informations personnelles. Cette mise au point fait suite à la découverte d'une nouvelle arnaque imaginée par des cybercriminels pour voler les données confidentielles des contribuables en leur promettant un remboursement d'impôt.
La direction générale des Finances publiques (DGFiP) a recommandé aux contribuables de ne pas cliquer sur les liens reçus sur leurs smartphones via des SMS semblant émaner de l’administration fiscale. Des messages de ce type annonçant au destinataire qu’un « trop-perçu constaté » va lui être remboursé par le fisc se sont en effet récemment multipliés. Il s’agit pourtant d’une arnaque mise au point par des pirates, indique le site Actu.fr .
Les contribuables jamais sollicités par messages
La DGFiP a rappelé qu’elle ne demandait « jamais de coordonnées bancaires, d’informations personnelles, de données d’identification des fournisseurs et des clients, d’informations sur les factures ou sur les références des contacts financiers » en sollicitant directement les foyers par courriel, par téléphone ou par SMS. L’administration va plus loin en mettant en garde les usagers contre les « SMS vous signalant que vous devez régler une facture, une amende ou des impôts » .
Les contribuables recevant une communication qui ne leur inspire pas confiance ont plusieurs possibilités pour ne prendre aucun risque. Ils peuvent contacter la DGFiP par téléphone au 08 09 40 14 01, numéro non surtaxé. Ils auront alors l’occasion de vérifier l’authenticité du message qui leur est destiné. Un examen attentif des contenus envoyés par les cybercriminels permet par ailleurs parfois de déceler l’escroquerie.
Ces détails qui trahissent les cybercriminels
Les textes rédigés par les malfaiteurs cherchant à dérober des données personnelles, dont les coordonnées bancaires, comportent souvent des fautes d’orthographe ou de syntaxe. L’étude d’autres détails peut aussi s’avérer pleine d’enseignements. L’URL du site vers lequel les escrocs veulent attirer leurs victimes est ainsi quelquefois différente, à une ou deux lettres près, du portail officiel. Une telle situation doit mettre la puce à l’oreille des internautes.
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