L'augmentation de la taxe foncière pourrait se poursuivre dans les années à venir. (© Denis Charlet / AFP)
Les communes font face à de nouvelles charges. La taxe foncière leur offre un levier financier qui donne une forme d'autonomie, perdue sur d'autres fronts budgétaires. La hausse déjà constatée ces dernières années pourrait continuer.
+52% : c'est l'augmentation prévue de la taxe foncière pour les propriétaires parisiens en 2023. Une décision qui a soulevé un tollé, du fait de la promesse exactement inverse qui avait été faite par Anne Hidalgo pendant sa campagne électorale, mais que la majorité municipale du Conseil de Paris justifie pour financer des investissements d'avenir à hauteur de plus d'un milliard d'euros dans les trois prochaines années.
D'autres villes emblématiques ont emprunté le même chemin. Le conseil municipal de Grenoble a récemment voté une augmentation de 25% de la part municipale de la taxe foncière. Là aussi, le maire, Eric Piolle, justifie cette hausse pour pouvoir disposer d'une quarantaine de millions d'euros supplémentaires.
Revalorisation des bases locativesLes contribuables détenteurs de biens immobiliers subissent déjà l'augmentation annuelle, nationale et générale, de 7% des bases de valeurs locatives prises en compte pour le calcul de la taxe foncière, à cause de la prise en compte mécanique de l'inflation. C'est le plus fort coefficient de revalorisation annuelle depuis le milieu des années 80. Ce surcoût pour les détenteurs de biens immobiliers a été chiffré à plus de 3 milliards d'euros au niveau national.
Autre grande ville qui s'est illustrée, Lyon a annoncé en début d'année une hausse de 9% de la taxe foncière en 2023. Le taux de la part municipale avoisine désormais les
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