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Un faux notaire lui promet 280 000 euros issus d'un capital décès, il échappe de peu à l'arnaque
information fournie par Boursorama avec Newsgene 11/01/2024 à 17:19

Un Français a été la cible d'une arnaque menée par un faux notaire. (illustration) (Tama66 / Pixabay )

Un Français a été la cible d'une arnaque menée par un faux notaire. (illustration) (Tama66 / Pixabay )

Un habitant de Rennes a été contacté début janvier par un faux notaire qui lui a annoncé qu'il pouvait toucher un capital décès souscrit par sa mère. Mais pour percevoir les 280 000 euros, il fallait verser des droits de succession de plus de 14 000 euros. Une arnaque bien ficelée.

Le faux notaire lui a fait miroiter un capital décès de 280 000 euros. Un Rennais a raconté à Ouest France qu'il avait été la cible d'une escroquerie bien ficelée. Cet homme a été démarché le 3 janvier dernier dans un courrier prétendument envoyé par Swiss Life, un groupe suisse spécialisé dans l'assurance-vie. Il lui est annoncé qu’à la suite du décès de sa mère, un capital décès reste à percevoir et qu'il doit contacter une étude notariale à Courbevoie (Hauts-de-Seine).

Des droits de succession à payer

L'adresse mentionnée, le numéro de téléphone, de même que le numéro de siret, ainsi que le site Internet correspondent effectivement à une étude notariale. De quoi mettre en confiance le Breton. Ce dernier a ainsi eu deux échanges téléphoniques qu'il a enregistrés avec un homme se prétendant notaire.

Le faux professionnel lui a annoncé qu'il pouvait toucher les 280 000 euros, mais qu'il fallait pour cela signer un protocole de confidentialité et une procuration donnant mandat au supposé notaire « d’effectuer toutes les démarches nécessaires dans le cadre de la récupération d’un capital décès » . De plus, il fallait verser 14 250 euros à l'étude au titre des droits de succession.

Prudent, le Rennais a finalement contacté Swiss Life qui a pu lui confirmer qu'aucun contrat n'était au nom de sa mère. L'homme a confié au quotidien régional que la somme à percevoir « énorme » l'avait poussé à prendre des précautions. « Mais si ces escrocs m’avaient dit qu’il y avait 25 000 euros à percevoir et que les frais de succession s’élevaient à 2000 ou 3 000 euros, là, peut-être que j’aurai marché… » , a-t-il admis.

3 commentaires

  • 11 janvier 20:21

    Pourquoi fausses cravates?:-))


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