
Les retraités vivant à l'étranger ne paient pas la CSG. (illustration) (Pixabay)
Vivre sa retraite à l'étranger : de nombreux Français font ce choix de vie. Pour changer d'air après une longue carrière professionnelle, mais également souvent pour des raisons financières. Quel est l'impact d'une telle décision sur leurs pensions ? Il n'est pas négligeable puisque les règles fiscales sont très différentes pour ceux qui déclarent leurs revenus dans leur pays d'accueil.
En effet, les retraités domiciliés hors de France sont exemptés de la plupart des prélèvements sociaux appliqués sur les pensions. Ils ne paient ni la contribution sociale généralisée (CSG), ni la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), ni la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA).
Une cotisation d’assurance maladie pour les retraités de l'étranger
En revanche, ils doivent régler une cotisation d’assurance maladie dont le taux atteint 3,2 % pour les pensions de base et 4,2 % sur certaines complémentaires comme l'Agirc-Arrco, le régime des salariés du privé. « Dans le cadre de la coordination internationale, la cotisation d’assurance maladie est prélevée si vous relevez d’un régime français d’assurance maladie à titre obligatoire, ou si vous êtes de nationalité étrangère et totalisez au moins 15 ans d’assurance vieillesse en France » , indique l'Assurance retraite sur son site .
Pour rappel, aucune cotisation d’assurance maladie n'est prélevée sur les pensions de base des retraités domiciliés en France. En revanche, certains régimes complémentaires l'appliquent mais avec un taux bien plus faible de 1 %.
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