Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Voitures de collection : est-il judicieux d'investir ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 21/02/2025 à 08:30

Vous avez un peu d’argent de côté et vous souhaitez diversifier vos investissements ? Avec l’explosion de la cote de certains modèles, acheter une voiture de collection peut sembler judicieux. Qu’en est-il réellement ? Nous faisons le point.

Voitures de collection : est-il judicieux d'investir ? / iStock.com - Ole Schwander

Voitures de collection : est-il judicieux d'investir ? / iStock.com - Ole Schwander

Un marché en constante évolution

Le marché des voitures de collection a connu une croissance significative ces dernières années. Les véhicules d'exception ont vu leur valeur augmenter de manière constante, certains modèles affichant des performances remarquables en termes de plus-value. Si des modèles de marque emblématiques comme Ferrari, Jaguar ou encore Porsche ont vu leur cote exploser, les automobiles plus populaires et même les “Youngtimers” des années 1980 et 1990 ont aussi bénéficié de cet engouement.

Les atouts de l'investissement automobile

L'investissement dans les voitures de collection présente plusieurs avantages notables. Tout d'abord, il s'agit d'un placement plaisir qui permet de combiner passion et investissement. Les propriétaires peuvent profiter de leur acquisition tout en espérant une plus-value à long terme. De plus, contrairement aux actifs financiers traditionnels, les voitures de collection sont des biens tangibles dont la valeur est moins corrélée aux fluctuations des marchés boursiers. Elles peuvent donc constituer un excellent outil de diversification de portefeuille, au même titre que les grands vins, les montres de luxe, les bijoux ou les œuvres d’art.

Les points de vigilance à considérer

Cependant, investir dans une voiture de collection nécessite de prendre en compte plusieurs facteurs cruciaux : Les coûts d'entretien et de stockage peuvent être considérables. Une voiture ancienne requiert une maintenance régulière et un garage adapté pour la préserver dans les meilleures conditions. Il faut de plus assurer la voiture, même si elle ne roule pas ; L'expertise nécessaire pour identifier les bonnes opportunités est primordiale. Le marché des voitures de collection est complexe et requiert des connaissances approfondies pour éviter les mauvaises surprises ; La liquidité peut être limitée. Contrairement aux actions ou aux obligations, la revente d'une voiture de collection peut prendre du temps et nécessite de trouver l'acheteur adéquat.

Réussir son investissement

Pour maximiser ses chances de réussite dans cet investissement, plusieurs recommandations s'imposent. D’abord, privilégier les modèles rares et recherchés, disposant d'un historique clair et d'une documentation complète. L'authenticité et la traçabilité sont des critères essentiels pour la valorisation future. L’histoire du véhicule peut aussi jouer un rôle, une voiture ayant appartenu à une personnalité ou ayant remporté des courses prestigieuses pourrait voir sa valeur s’envoler. Ensuite, s'entourer de professionnels reconnus pour l'expertise et l'entretien du véhicule : un bon réseau est indispensable dans ce milieu. Dans tous les cas, il faut considérer l'investissement sur le long terme, généralement sur une période d'au moins 5 à 10 ans pour espérer une plus-value significative.

Et la fiscalité ?

La vente d’une voiture de collection est soumise à une fiscalité particulière. Toutes les voitures anciennes ne sont toutefois pas des voitures de collection. Il faudra donc répondre à ces critères : modèle de plus de 30 ans ; dont la production a cessé ; en état d’origine (ou restauré conformément à l’origine) ; vendu plus de 5 000€. Dans ce cadre, le vendeur pourra opter pour deux possibilités : Taxe Forfaitaire sur les objets précieux, soit 6% du montant de la vente et 0,5% de CRDS Taxe sur les plus-values soit 36,2% (19% et 17,2% de prélèvements sociaux). À noter : cette taxe sur la plus-value est soumise à un abattement de 5% par an au-delà de la deuxième année. Si le vendeur dispose de justificatifs d’entretien, en cas de restauration par exemple, ces frais peuvent être déduits de la plus-value.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi