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Chevaux de course: le rêve peut-il faire oublier le risque?
Dernière mise à jour le : 09/12/2019

Vladimir Hodac/Shutterstock / Vladimir Hodac

Vladimir Hodac/Shutterstock / Vladimir Hodac

Les courses de chevaux procurent des sensations fortes. D'autant plus si vous êtes propriétaire d'un des participants... Investir sur un cheval nécessite un certain niveau de revenus pour faire face aux coûts d'entretien et d'entraînement. Si plusieurs modes d'investissement existent, la rentabilité est rarement positive.

Acheter un cheval de course: à partir de quel revenu ce rêve est-il possible?

Vos revenus doivent être supérieurs à 75.000 euros par an si votre cheval est entraîné en Île-de-France et à 30.000 euros dans les autres régions. En effet pour de devenir propriétaire d'un cheval de course, vous devez déposer une demande d'agrément auprès de France Galop (plat et d'obstacles) ou de La Société LeTROT (trot). Une fois cette demande validée, vous pouvez acheter un cheval auprès de propriétaires, d'éleveurs, de maisons de vente ou lors d'une course dite «à réclamer».

Le prix d'achat d'un cheval de course ne constitue qu'une partie du coût global

Un yearling , c'est-à-dire un cheval d'1 an, est en général vendu selon ses origines entre 30.000 euros et 100.000 euros. Pour un pur-sang prêt à courir, 10.000 euros peuvent parfois suffire. Le prix d'un trotteur se situe quant à lui entre 5.000 euros et 35.000 euros. Toutefois, après avoir acheté votre cheval, vous devez choisir un entraîneur. Ce dernier a pour mission d'entretenir et de préparer votre cheval. Pour ses services, les soins vétérinaires, le ferrage et la pension, tablez sur un coût compris entre 1.200 euros et 2.500 euros par mois.

Compte tenu de l'importance de ces sommes, d'autres modes d'investissement existent. Vous pouvez opter pour la location. Dans ce cas, vous ne déboursez que les frais d'entretien et d'entraînement. En cas de gains, vous en reversez 5 % à 10 % au propriétaire du cheval. Autre formule: l'achat groupé par l'intermédiaire d'une association de propriétaires ou une écurie de groupe. Il s'agit du mode d'investissement le plus simple puisque votre mise est réduite (1 000 euros par exemple) et vous ne vous occupez de rien. Les gains nets vous reviennent au prorata de votre engagement. C'est un bon moyen d'accéder à ce rêve , sans prendre trop de risques.

Il y a peu de chance d'avoir une rentabilité positive

Lors de chaque course, les sociétés hippiques versent des allocations dégressives aux propriétaires des cinq chevaux arrivés en tête. Si votre cheval est français ou assimilé, une prime vous est également accordée. En moyenne, les gains de course ne couvrent que la moitié des coûts annuels. En cours de carrière, le cheval peut être revendu. Toutefois, s'il a réalisé de bonnes courses, il peut être intéressant de le conserver pour la reproduction. La rentabilité risque d'être négative au terme de votre investissement. Vous pouvez avoir de la chance en investissant sur un champion et obtenir un retour sur investissement très important. Néanmoins, la probabilité d'un tel scénario est faible.

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