Quelle semaine. Depuis dimanche soir, rien ne va plus dans la vie politique et sur le marché français. Et ce n'est pas cette journée de vendredi qui a changé la donne. Le CAC 40 qui avait encaissé en début de semaine craque et finit sur un recul sévère de 2,66% vers les 7.503 points et avec de gros volumes : près de 6,7 milliards d'euros échangés.
Sur la semaine, l'indice aura perdu 6,2% et pire, il a effacé tous ses gains depuis le début de l'année.
Aux Etats-Unis, S&P 500 et Nasdaq ont signé de nouveaux records historiques hier. On a donc besoin de souffler et à 17h45, le Dow Jones cède 0,25% et le Nasdaq est presque à l'équilibre. La star incontestée du jour c'est Adobe (+14,5%). L'éditeur de logiciels de création graphique a publié de bons résultats pour le deuxième trimestre et revu à la hausse ses perspectives pour l'ensemble de l'année grâce à la forte demande pour ses outils d'édition reposant sur l'intelligence artificielle (IA).
Valeurs en hausse
Tout comme hier, le compartiment des valeurs dans le vert est très très dégarni. Seuls rescapés sur le SBF 120 : Atos, Neoen, JCDecaux et Dassault Systèmes qui sauve de peu l'honneur sur le CAC 40.
Valeurs en baisse
Solutions 30 recule de plus de 13,8% lanterne rouge du SBF 120, indice qu'il va quitter le 24 juin en compagnie de X-Fab pour y être remplacé par Casino et Esso.
C'est bien bien rouge aussi pour Nexity, Eramet et Spie. Sur le CAC 40, Thales a eu du mal à jouer la défense et finit en repli de 6,7% alors qu'Axa, Teleperformance et Veolia sont également attaqués.
Les biotechs font également face à des séances compliquées à l'image de Nanobiotix et Phaxiam sur le SRD.
LG (redaction@boursorama.fr)