Dans un environnement troublé par la remontée des rendements obligataires, par la chute des cours du pétrole, par les nouvelles mesures de confinement en France et par une décision inattendue de la Banque du Japon sur ses achats d'actions, la Bourse de Paris a basculé dans le rouge.
Après s'être accroché, le CAC 40 perd finalement dans les derniers échanges les 6000 points.
Du côté des valeurs,
Et dans un contexte d'incertitudes, la prime est de nouveau donnée aux valeurs dites de refuge. Sanofi progresse de 1,74%.
Les valeurs technologiques se reprennent à l'instar de STMicro et d'Atos qui se placent parmi les plus fortes hausses du jour.
Michelin termine en légère hausse grâce au relèvement de recommandation de Barclays à « surpondérer".
A l'inverse, les autres valeurs du segment automobile se replient. Stellantis lâche 3,57%, Renault recule de plus de 3%.
Tout comme l'aéronautique, avec Airbus plus forte baisse du jour.
Le luxe est également dans le rouge. Le poids lourd de la cote Hermès perd plus de 3%.
Enfin après avoir profité de la poussée de fièvre des taux longs, les bancaires rechutent.
Sur le SBF 120,
Virbac continue de s'enfoncer après avoir communiqué hier des prévisions conservatrices pour cette année.
Valeo est pénalisé par un abaissement de recommandation de Barclays, qui passe de 'surpondérer' à 'pondérer en ligne' sur la valeur.
Sans surprise, les parapétrolières sont en retrait en raison de la baisse des cours du pétrole.
A l'inverse, Carmila qui sort de l'indice ce soir progresse fortement sur cette séance.
McPhy Energy est également recherché après l'annonce de Berenberg qui entame le suivi de la valeur avec une recommandation à « acheter » et un objectif de cours de 35 euros.
Enfin, outre-Atlantique, une annonce de la Fed jette un froid à New York. Les grandes banques américaines vont devoir reconstituer des réserves de fonds propres pour couvrir des pertes éventuelles sur leurs avoirs en bons du Trésor. Au moment de la clôture parisienne, les trois indices évoluent en ordre dispersé.