Comment fonctionne un Awacs, «l'?il» de l'armée de l'air?
information fournie par Le Point 03/05/2018 à 18:56

Le radar blanc et noir fixé au-dessus du fuselage leur confère une silhouette caractéristique, bien connue des habitants de la petite ville d'Avord (Cher), où ils sont tous basés. Achetés au début des années 1990 aux Américains, les quatre avions radars français Awacs (pour Airborne Warning & Control System, système de détection et de commandement aéroporté) sont devenus en quelques années un élément central de la quasi-totalité des opérations extérieures des armées. Lors des frappes en Syrie du 14 avril, deux d'entre eux étaient sur zone, et leur présence était considérée comme impérative : s'ils n'avaient pas pu rejoindre la région, l'opération Hamilton aurait été « no go », c'est-à-dire annulée.

Outre leurs missions de guerre, les Awacs participent aussi à des missions inattendues. Lors de la disparition du vol AF447 Rio-Paris en 2009, c'est un Awacs qui a détecté les débris à la surface de l'océan Atlantique, ouvrant la voie à des missions de surveillance maritime, allant d'Atalante (anti-piraterie le long des côtes somaliennes) à la lutte contre les go-fast chargés de drogue en Méditerranée.

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* À la demande des armées, nous ne citons que le...