Gérard Fauré, confessions du prince de la coke information fournie par Le Point 01/02/2020 à 14:57
« On m'a qualifié de prince de la coke. On aurait mieux fait de m'appeler le roi de la cocaïne. » En cette fin janvier, de passage à la rédaction du Point, Gérard Fauré fanfaronne. L'ancien trafiquant de drogue, ex-braqueur, (presque) rangé des voitures, est en verve. En pleine promotion du deuxième volume de ses mémoires*, il sort de l'enregistrement d'une émission de radio où il a donné des sueurs froides à son éditeur en évoquant le nom de quelques-uns de ses anciens clients. Dans quelques jours, il sera l'invité de plusieurs émissions télévisées à grande audience. Pour l'heure, le septuagénaire s'échauffe gentiment en revendiquant la place qu'il estime devoir lui revenir dans le paysage de la pègre des années 80.Né à Fès, au Maroc, en 1946, d'un père militaire, par ailleurs médecin personnel du roi Mohamed V, et d'une mère berbère, Gérard Fauré a passé plus de dix-huit ans de sa vie en prison (« 14 en France, deux en Hollande, un an en Espagne et une année de plus en Belgique », dénombre-t-il). En octobre 2018, à peine sorti de Fleury-Mérogis, il publiait un premier livre autobiographique où il revendiquait avoir été le « dealer du Tout-Paris ». Citant pêle-mêle, parmi ses clients, les noms de Jacques Chirac, Johnny Halliday mais aussi de Françoise Sagan et Jean-Edern Hallier, dont il laisse aujourd'hui entendre que la mort dans un accident de vélo, en 1997, serait, en réalité, une élimination pure et...