ATTAQUE À RAMBOUILLET: "NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE", DIT JEAN CASTEX
PARIS (Reuters) - Le Premier ministre a estimé samedi que l'Etat avait été "défié" hier après l'attaque au couteau qualifiée de terroriste par les autorités qui a mené au décès d'une fonctionnaire de police à Rambouillet, et a assuré que "nous ne laisserons pas faire".
"C'est à nouveau la République qui est attaquée, c'est à nouveau l'Etat qui et défié. Et je veux redire évidemment que nous ne laissons pas faire et nous ne laisserons pas faire", a-t-il déclaré lors d'un déplacement en Occitanie.
Le Premier ministre a précisé qu'il modifierait son emploi du temps pour faire le point avec les ministres à Paris en journée et les services concernés par l'attentat, après s'être rendu au commissariat central de Toulouse afin d'apporter son soutien aux forces de l'ordre.
Jean Castex qui se trouve à Toulouse afin d’annoncer la participation de l’Etat à la troisième ligne du métro toulousain, devait ensuite se rendre dans le Gers pour illustrer les questions de mobilité et parler de relance.
La victime, âgée de 49 ans, a succombé à ses blessures, après avoir été poignardée à plusieurs reprises, notamment à la gorge, alors qu'elle se trouvait dans le sas d'entrée du commissariat en même temps que l'assaillant.
L'auteur de cette attaque, sur lequel des papiers d'identité tunisiens ont été découverts et qui n'était pas connu des services de renseignement, a été abattu par la police.
Le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête en raison du déroulement des faits, du statut de policière de la victime et des propos tenus par l'auteur de l'attaque, a déclaré vendredi le procureur Jean-François Ricard aux côtés du chef du gouvernement.
(Caroline Pailliez)
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