Le rappeur Sean "Diddy" Combs, déjà inculpé des chefs de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsions, devrait comparaître devant un tribunal américain pour faire face à de nouvelles accusations, vendredi, alors qu'il est désormais soupçonné d'avoir fait usage du travail forcé et d'autres mesures d'intimidation pour faire pression sur ses employés.
On s'attend à ce que le juge fédéral Arun Subramanian demande à Sean Combs, 55 ans, de plaider lors d'une audience à 14h au tribunal de Manhattan. La date du procès reste le 5 mai.
Sean Combs a plaidé non coupable en septembre l'année dernière des chefs de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsions.
Il lui est rapproché d'avoir utilisé son empire commercial - y compris le légendaire label de disques Bad Boy Entertainment - pour exploiter des femmes et des travailleurs du sexe lors de soirées appelées "Freak Offs".
Bien que cette nouvelle accusation n'apporte pas de chefs additionnels, elle doit permettre de mettre à jour ce que les procureurs décrivent comme des mesures de "travail forcé" auxquelles le rappeur aurait eu recours en lien avec ses trafics.
Selon les procureurs, Sean Combs et ses associés "maintenaient leur contrôle" sur certains employés par la force physique, des préjudices financiers, psychologiques et des menaces d'atteinte à leur réputation.
L'avocat de la défense, Marc Agnifilo, déclare que son client maintient n'avoir jamais forcé quiconque à se livrer à des actes sexuels contre son gré.
Sean Combs, aussi connu sous les noms de "Puff Daddy" et "P. Diddy", est placé en détention depuis son arrestation en septembre 2024.
(Luc Cohen, version française Noémie Naudin, édité par Augustin Turpin)
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