22 mai (Reuters) - L'américain Lowe's LOW.N a abaissé
mercredi sa prévision de bénéfice annuel à la suite de résultats
trimestriels moins bons que prévus, que la chaîne de magasins
d'ameublement a attribués à une hausse de ses coûts, à sa
volonté de présenter davantage de produits en magasins et à des
erreurs en matière de stratégie de prix.
Hors exceptionnels, Lowe's a dégagé au premier trimestre un
bénéfice de 1,22 dollar par action alors que les analystes
attendaient 1,33 dollar.
Le groupe s'attend désormais à un BPA annuel compris entre
5,54 et 5,74 dollars contre une précédente prévision de 6 à 6,10
dollars.
Principaux résultats trimestriels des autres entreprises du
secteur:
* HOME DEPOT VOIT SES VENTES CONSTANTES RALENTIR AU T1
21 mai - Home Depot HD.N a fait état de ventes à magasins
constants inférieures aux attentes au premier trimestre
2019-2020, sous le coup notamment d'une météo défavorable en
février, mais le bénéfice par action de la chaîne de magasins de
bricolage est en revanche ressorti à un niveau supérieur au
consensus.
Les ventes des magasins ouverts depuis au moins un an ont
augmenté de 2,5% sur les trois mois au 5 mai, soit leur rythme
le plus lent depuis au moins trois ans, contre un consensus de
4,2% selon les données IBES de Refinitiv.
Home Depot, dont les articles liés au jardinage ont souffert
d'une météo inhabituellement froide et humide, a dégagé un
bénéfice net de 2,51 milliards de dollars (2,25 milliards
d'euros) sur la période, soit 2,27 dollars par action, contre
2,4 milliards (2,08 dollars/action) il y a un an et un consensus
de 2,18 dollars.
* LA FRANCE CONTINUE DE FREINER KINGFISHER
15 mai - Kingfisher KGF.L a fait état mercredi de ventes
inférieures aux attentes sur le trimestre clos fin avril,
freinées par une nouvelle mauvaise performance en France où le
groupe possède entre autres l'enseigne Castorama.
Kingfisher a vu ses ventes progresser de 0,8% à périmètre
constant sur la période février-avril, premier trimestre de son
exercice décalé, alors que les analystes attendaient en moyenne
une croissance deux fois plus forte, de l'ordre de 1,6%.
Si au Royaume-Uni et en Irlande, en Pologne et en Roumanie,
les ventes à périmètre comparable ont respectivement progressé
de 3,4%, de 6,2% et de 24,6%, elles ont en revanche reculé de
3,7% en France.
(Service Entreprises)