Energy Transfer demande un délai supplémentaire pour construire l'usine de GNL de Lake Charles information fournie par Reuters 14/04/2025 à 16:35
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Energy Transfer ET.N , la société de gazoducs qui développe une installation d'exportation de gaz naturel liquéfié (LNG) en Louisiane, demande aux régulateurs fédéraux de prolonger de trois ans le délai de construction de son usine.
Le projet d'Energy Transfer à Lake Charles devrait bénéficier de la tentative du président Donald Trump de libérer l'énergie américaine en soutenant les exportations de pétrole, de gaz et de GNL. Les États-Unis sont déjà le plus grand exportateur de GNL au monde et un fournisseur clé de gaz naturel pour l'Europe .
Lake Charles a été affecté par le refus de l'administration Biden d'accorder une extension de la licence d'Energy Transfer pour exporter vers des pays autres que ceux qui ont conclu des accords de libre-échange avec les États-Unis.
L'ancien président Joe Biden a ensuite déclaré un moratoire sur les nouvelles licences d'exportation pour les usines de GNL dans l'attente d'une étude d'impact sur l'environnement.
Sa nouvelle demande repousserait la date limite de construction à 2031.
Dans sa demande, Energy Transfer invoque le moratoire, le fait qu'elle n'a pas de licence pour exporter vers des pays qui n'ont pas conclu d'accord de libre-échange avec les États-Unis, l'impact de la pause Biden sur les nouvelles licences et le nombre limité d'entrepreneurs capables de construire des usines de GNL pour expliquer les retards pris dans l'exécution du projet.
Energy Transfer a déclaré avoir conclu des accords de vente définitifs et des accords non contraignants pour 15 millions de tonnes métriques par an sur la capacité de 16,5 millions de tonnes métriques par an de l'installation, et qu'elle progressait bien vers une décision d'investissement finale.
La semaine dernière, Energy Transfer a signé un accord non contraignant avec MidOcean Energy pour 5 MTPA de GNL et une participation de 30 % dans Lake Charles.